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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 16:43

 

air sarkozy 

Par Augustin Scalbert | 25 janvier 2012 Dumskaya.net via Reuters TV)

Pas facile la vie de DJ. Juste avant de mixer dans une soirée privée, en Ukraine, le fils aîné du président de la République Pierre Sarkozy (a.k.a. DJ Mosey) a été hospitalisé à Odessa en raison d'un malaise, la semaine dernière.

L'information avait été abondamment reprise par les médias people, et même par des médias sérieux. Heureusement, apprenait-on, ce qui semblait être une intoxication alimentaire ne lui avait pas fait grand mal.

Selon une porte-parole du maire de cette cité balnéaire de la mer Noire, citée par l'AFP dans une dépêche du mercredi 25 janvier :

« Il ne se sent pas mal, sa vie n'est pas en danger. »

Pierre Sarkozy, 26 ans, a tout de même été rapatrié à Paris le même jour dans un « petit avion ».

Petit ? Pas vraiment, à en croire Le Canard enchaîné à paraître le 1er février. A 9h17 mercredi 25, un plan de vol est déposé à la base 107 de l'armée de l'air, en toute urgence puisque le départ est prévu à 9h30.

Sarkozy a remboursé 7 632 euros sur 39 200

Finalement, c'est à 10h04 que le Falcon 50 (pas un coucou donc) de l'Etec (l'escadron chargé de transporter les ministres et le Président) décolle de Villacoublay.

Après trois heures trente de vol, le Falcon se pose à Odessa. D'où il repart, deux heures plus tard, chargé du rejeton présidentiel.

Interrogée par Le Canard, la présidence de la République a répondu que Nicolas Sarkozy avait « payé par chèque sur ses deniers personnels la somme de 7 632 euros ».

Mais, relève malicieusement l'hebdomadaire, l'heure de vol en Falcon coûte 5 600 euros « selon les chiffres officiels du ministère de la Défense ». Pour un vol de sept heures aller-retour, il manque donc près de 32 000 euros !

Nos confrères ajoutent que l'Etec étant un organisme d'Etat, il lui est en principe interdit de faire concurrence au privé. Seule exception : « l'intérêt général ».


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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 16:41

Propos recueillis par - Le Point le 13/02/2012

De véritables scènes de guérilla urbaine. À l'annonce de l'adoption par le Parlement du troisième plan d'austérité, ce sont 100 000 Grecs qui se sont précipités dans les rues du pays pour en découdre avec les forces de l'ordre. Le bilan est lourd : plus de 120 blessés et 45 bâtiments endommagés à Athènes. Professeur de sciences politiques à l'université Panteïon d'Athènes, Georges Contogeorgis explique au Point.fr pourquoi la Grèce risque de ne pas sortir de l'impasse.


Le Point.fr : Que traduisent les violences sans précédent qui ont été observées dimanche soir ?

Georges Contogeorgis : Les manifestants ont le sentiment qu'on leur impose un plan d'austérité totalement injuste et antidémocratique. En effet, la Constitution est violée. D'ailleurs, la troïka au pouvoir déclare expressément qu'elle n'est pas intéressée par ce qui est prévu par la Constitution. L'économie grecque n'a été que peu exposée à la crise. Au fond, c'est l'État grec, qui est entièrement responsable de la crise : un État converti en partitocratie qui se comporte en dynaste.


Que voulez-vous dire par là ?

Depuis le début de la crise, on met la société grecque face à un dilemme : la faillite ou les plans d'austérité. Mais ce n'est pas la bonne question. Tout d'abord, parce que la société grecque est déjà en faillite, vous n'avez qu'à demander aux 50 % de jeunes au chômage. D'autre part, parce que cette violente redistribution des ressources profite aux mêmes personnes, qui tiraient profit du système avant la crise du système politique. On envisage la crise sous l'angle du drogué : on lui assure la dose, mais on ne fait rien pour sa thérapie.


Qui visez-vous ?

La classe politique grecque, qui se comporte comme une véritable oligarchie pillant la société. La fraude fiscale est encore plus présente qu'auparavant. Le problème, ce n'est pas que les politiques ne peuvent pas, mais plutôt qu'ils ne veulent pas réduire les dépenses de l'État. Lorsque la société au chômage demande à la classe politique de réduire les ressources qu'elle reçoit de l'État, celle-ci refuse en invoquant une "mesure populiste".


Le gouvernement grec a pourtant été remanié...

Ce n'est pas une question de gouvernement, mais de système. Quiconque arrive au pouvoir ne peut agir différemment, sous peine d'être mis à la porte. L'État a réussi à démanteler la collectivité sociale : on peut parler d'État d'occupation. La classe politique grecque ignore ce qui est le bien public, la société - au sens de collectivité - constitue son ennemie potentielle.


Le plan d'aide européen de 130 milliards d'euros n'est-il pas accueilli favorablement ?

Tout d'abord, il faut préciser que la philosophie du plan d'austérité souffre de finalité. Il confond dévaluation des salaires et des retraites et dévaluation de la monnaie nationale. Ainsi, il ne vise pas la dette, mais l'appauvrissement de la société ainsi que la destruction du fonds productif de l'économie. En fermant le marché intérieur de la Grèce, on prive le pays de toute possibilité de rembourser sa dette. En voulant améliorer la compétitivité par l'appauvrissement de la société, on sert les intérêts des marchés, pas ceux de la société.


Le FMI et l'Union européenne se démènent pourtant pour sauver la Grèce...

C'est la classe politique grecque qui est visée. Il s'agit pour la population de montrer que l'argent prêté à la Grèce ne bénéficiera pas à la prospérité de la société. Rien n'a été fait contre la fraude fiscale, contre la corruption, contre les politiques pillards de la partitocratie.C'est donc une nouvelle fois la société qui va payer pour le mauvais fonctionnement de l'État. La vraie question n'est donc pas de savoir si le pays va sortir de la crise, mais qui doit payer.


Le plan d'austérité est-il, selon vous, voué à l'échec ?

Cela va sans dire, car on n'a pas touché aux trois raisons principales de la crise : le comportement mafieux ainsi que les structures de la classe politique, l'administration et la loi. Tant que celles-ci ne seront pas changées, le pays ne pourra pas sortir de l'impasse, peu importe les plans d'austérité ou les baisses de salaire.


D'autres violences sont-elles à prévoir ?

Il est à craindre que la violence augmente, car la population souffre d'un sentiment profond d'injustice, qui n'est apaisé par aucune porte de sortie. On pourrait d'ailleurs assister à une recrudescence des incidents lorsque le gouvernement commencera à appliquer le plan d'austérité.

 

Comment interprétez-vous l'annonce d'élections législatives anticipées pour avril ?

Il semble clair que le gouvernement tente de calmer le jeu, mais on ne peut en espérer grand-chose. L'alternance au pouvoir n'apportera aucun changement. Aucun parti en Grèce, de la gauche radicale à l'extrême droite, ne touchera aux véritables causes de la crise grecque.

 

Que préconisez-vous ?

La suppression pure et simple du système. Il serait relativement facile d'arrêter tous les auteurs de fraudes sociales par l'intermédiaire de leurs comptes bancaires. Mais le gouvernement n'en fera rien, l'ensemble de la classe politique grecque étant concerné. Il en va de même pour l'administration publique. Aujourd'hui, il est impossible d'obtenir ne serait-ce qu'un simple certificat si vous ne payez pas. Si rien n'est fait contre ces fléaux, la Grèce ne sortira pas de la crise, et les conséquences se ressentiront dans toute l'Europe. La société grecque est un mauvais champ expérimental. Toute son histoire moderne a auguré de ce qui allait arriver au reste du continent.


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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 18:17

Une frappe contre les sites nucléaires iraniens connus, dont ceux placés sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), serait absolument insensée du point de vue militaire, a déclaré mardi à RIA Novosti le rédacteur en chef du site d'information Atominfo Alexandre Ouvarov, expert en énergie nucléaire.

Par RIA Novosti - Moscou

"Du point de vue militaire, une frappe visant les centrales nucléaires n'a aucun sens, car elle provoquerait la destruction de sites strictement civils dont il est impossible de se servir à des fins militaires. Cependant les conséquences pourraient être imprévisibles pour le pays agresseur", a indiqué l'expert.

En 2011, la Russie a lancé à Bouchehr la première centrale nucléaire d'Iran, qui se trouve sous le contrôle rigoureux de l'AIEA. La centrale, comme cela a été plusieurs fois souligné par l'AIEA et l'Onu, n'a aucun lien avec les programmes militaires présumés de l'Iran.

L'expert  russe a souligné qu'en cas de destruction de la première centrale nucléaire iranienne lors des opérations militaires, la région serait contaminée.

"La centrale a déjà été mise en marche et il y a des produits de fission, des isotopes radioactifs, dont l'iode et le césium", a-t-il affirmé, avant d'ajouter qu'actuellement, des spécialistes russes et ukrainiens étaient présents à la centrale de Bouchehr.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 12:45

Les autorités libyennes ont décidé d’imposer une taxe supplémentaire imposable pour les Algériens résidents, ainsi que pour chacun de leurs enfants scolarisés dans les écoles, les lycées ou les universités de la Libye.

Par Le Courrier d'Algérie  

Cette mesure qui vise les Algériens entrera en vigueur prochainement et sera applicable pour toute la communauté algérienne qui souhaite encore rester en Libye.

Depuis la chute de Kadhafi, les nouvelles autorités sont confrontées à l’insécurité et au chômage. Aussi, une de leurs premières décisions est de privilégier d’abord les Libyens pour le travail. Depuis septembre, des milliers d’Africains ont déjà quitté le pays.

Les Algériens, visés dès le mois d’octobre par une chasse à l’homme insoutenable, ont dû quitter le pays pour sauver leur vie. Ceux qui avaient soutenu la "révolution" sont restés, mais ne sont plus admis – pour beaucoup – à reprendre leurs postes de travail, avant que le ministère du Travail ne se penche sur le sujet.

Pour résorber le chômage, source à Tripoli et à Benghazi d’insécurité et de tensions sociales, les nouvelles autorités placent d’abord leurs concitoyens, dans un pas qui ressemble à s’y méprendre à de la xénophobie et à du racisme, qui vise spécialement les Algériens après avoir visé les Africains.

Ni les Égyptiens ni les Tunisiens ne semblent être concernés par ces mesures racistes. Il y a quelques mois, les ressortissants d’Algérie en Libye se sont vus signifier la nécessité d’obtenir un visa pour entrer en Libye.

L’ambassade d’Algérie à Tripoli avait confirmé en novembre la mesure. Gêné par cette brusque mesure du CNT, l’ambassadeur algérien avait affirmé que « la décision des nouvelles autorités libyennes d’imposer ce visa d’entrée en Libye ne concerne pas seulement les Algériens mais également les citoyens des pays voisins et des pays arabes ».

Depuis, seuls sont «exemptés de visa, les citoyens tunisiens et dernièrement les Turcs». La communauté algérienne en Libye se chiffrait à environ 8 000 personnes avant le début du conflit dans ce pays mais plus de 4 000 Algériens ont été rapatriés depuis, selon des statistiques officielles.

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 00:57

manif grece papier sante web

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 21:53
De : Hess Madeleine <grianala@yahoo.fr>

Envoyé le : Dimanche 29 janvier 2012 11h37
Objet : [Basta ! Journal de marche zapatiste multilingue يكفي ! جريدة المسيرة الزاباتية المتعددة اللغات] Dites "Non à un hommage officiel au général Bigeard" !

Objet: [Basta ! Journal de marche zapatiste multilingue يكفي ! جريدة المسيرة الزاباتية المتعددة اللغات]

Dites "Non à un hommage officiel au général Bigeard" !
Date: Dimanche 29 janvier 2012, 10h01

 par http://www.nonabigeardauxinvalides.net/

Communiqué 2
L’appel « NON À L’HOMMAGE OFFICIEL AU GÉNÉRAL BIGEARD », contre le transfert aux Invalides des cendres de cet officier « baroudeur », au lourd passé indochinois et algérien, rencontre un grand succès.
Plus de 4.000 personnes de toutes opinions, de toutes origines, quatre jours seulement après la mise en ligne sur le site nonabigeardauxinvalides.net, se sont prononcées contre cette opération politicienne.
Des anciens ministres, des responsables politiques et syndicaux, des représentants d’associations, des élus, des intellectuels de renom, des artistes, des témoins et acteurs majeurs des guerres d’Indochine et d’Algérie, parmi lesquels des militaires, des citoyens de tous horizons soutiennent cette démarche.
Il nous faut cependant signaler que nous sommes également l’objet de menaces, de dénonciations haineuses, notamment sur des sites cultivant la nostalgie du temps des colonies et de l’Algérie française et / ou sur des sites d’extrême droite.
Cette pression ne nous fera évidemment pas dévier : nous continuons et continuerons notre action contre cette falsification du passé colonial à visée électorale. Nous invitons nos concitoyens à signer et à faire signer cet appel en se rendant sur le site nonabigeardauxinvalides.net



De son vivant, le général Bigeard a toujours bénéficié de l’admiration des forces politiques les plus réactionnaires et de leur soutien actif. Et voici qu’une année après sa mort, il est de nouveau utilisé pour une manœuvre politicienne, orchestrée par le ministre de la Défense, dont le passé d’extrême droite est connu : le transfert aux Invalides de ses cendres.
Cette initiative est doublement pernicieuse.
D’une part, il y a une certaine indécence à mettre Bigeard au rang d’autres grands militaires qui y reposent, parfois depuis des siècles. On peut avoir des analyses critiques sur tel ou tel d’entre eux, mais beaucoup mirent leur génie au service de la défense du territoire français.
D’autre part, et surtout, une telle initiative serait une insulte à divers peuples qui acquirent au prix fort, naguère, leur indépendance. Ces pays sont libres depuis des décennies, ils ont le plus souvent des relations cordiales avec le nôtre. A-t-on pensé un instant quel signal le gouvernement français s’apprête à leur envoyer ? Est-ce du mépris à l’état pur ou de l’inconscience ?
On nous présente cet officier comme un héros des temps modernes, un modèle d’abnégation et de courage. Or, il a été un acteur de premier plan des guerres coloniales, un « baroudeur » sans principes, utilisant des méthodes souvent ignobles. En Indochine et en Algérie, il a laissé aux peuples, aux patriotes qu’il a combattus, aux prisonniers qu’il a « interrogés », de douloureux souvenirs. Aujourd’hui encore, dans bien des familles vietnamiennes et algériennes, qui pleurent toujours leurs morts, ou dont certains membres portent encore dans leur chair les plaies du passé, le nom de Bigeard sonne comme synonyme des pratiques les plus détestables de l’armée française.
Nous n’acceptons pas que la notion d’héroïsme soit liée à l’histoire de cet homme. Lors des guerres coloniales conduites par la France, les vrais héros étaient ceux qui, dans les pays colonisés, luttaient pour la liberté et l’indépendance de leurs peuples, ceux qui, en métropole, ont eu la lucidité de dénoncer ces conflits, si manifestement contraires au droit international, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à l’intérêt même de la nation française.
L’objectif aurait été de réveiller les guerres mémorielles que les manipulateurs à l’origine de cette initiative ne s’y seraient pas pris autrement.
Nous exigeons que le gouvernement français renonce à cette initiative historiquement infondée, politiquement dangereuse et humainement scandaleuse.

 


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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 17:51

Monsieur Lazhar et Dimanche aux Oscars

<i>Monsieur Lazhar</i> et <i>Dimanche</i> aux Oscars
PHOTO: Films Christal/Films Séville


Par André Duschsne - La Presse - mardi 24 janvier 2012

Le film Monsieur Lazhar de Philippe Falardeau ira à la soirée des Oscars qui aura lieu le 26 février prochain à Los Angeles.

Le long métrage québécois a en effet été sélectionné parmi les cinq finalistes encore en lice pour l'obtention de l'Oscar du meilleur film tourné dans une autre langue que l'anglais. Les membres de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences en ont fait l'annonce plus tôt ce matin.


« Je me sens comme un joueur de hockey qui vient de remporter la Coupe Stanley, a lancé M. Falardeau au cours d'un appel conférence avec les médias. J'ai des mots comme «incroyable » et « indescriptible » qui me viennent à l'esprit. J'ai réalisé un film intime et à petit budget et je suis heureux de voir que de tels films peuvent se retrouver à côté de productions beaucoup plus importantes. Une reconnaissance comme celle-ci vient nous dire qu'il faut continuer à faire des films qui sont à l'intérieur de nous et non des copies de ce que l'on voit ailleurs.»

Les autres films en nomination dans cette catégorie sont Bullhead de Michael R. Roskam (Belgique), Une séparation de Asghar Farhadi (Iran), Footnote de Joseph Cedar (Israel) et In Darkness de Agnieszka Holland (Pologne).

Philippe Falardeau suit donc les traces de Denis Villeneuve qui, l'an dernier, s'était hissé jusqu'à l'ultime soirée avec son film Incendies. La statuette avait finalement été remportée par la Danoise Susanne Bier avec l'oeuvre intitulée In a Better World.

La présence du film de Falardeau aux Oscars constitue également une superbe récompense pour Kim McCraw et Luc Déry de la maison de production micro_scope. C'est aussi cette boîte qui était derrière Incendies l'an dernier.

L'oeuvre, rappelons-le, raconte la vie d'un immigrant algérien (Fellag) qui prend à pied levé une classe de jeunes du primaire dont l'enseignante s'est enlevée la vie.

Le parcours de Monsieur Lazhar vers les Oscars a débuté à l'automne lorsque le film a été choisi pour représenter le Canada. Au départ, 63 films en provenance d'autant de pays étaient dans la course à l'Oscar du meilleur film étranger. Ce nombre a été réduit à neuf la semaine dernière et maintenant à cinq finalistes.

Sur le compte Facebook de M. Falardeau, les hommages ne cessent d'affluer ce matin. De nombreux réalisateurs et autres artisans du milieu du cinéma lui expriment toutes leurs félicitations. «Trop génial. Bravo mon ami!», «Joie!», «La magie et le vertige. Tellement BRAVO», «Sky is the limit! Yes sir», «Wow! Un matin rempli de fierté pour toi». Voilà quelques-uns des commentaires que l'on peut y lire.

D'ici la cérémonie des Oscars s'amorcent maintenant quelques semaines qui seront intenses mais où le cinéaste aura, croit-il, le temps de reprendre son souffle. Dans deux jours, il s'envolera pour la Suède et les Pays-Bas où son film sera présenté en festival. «Ensuite, si mes producteurs me demandent de retourner à Los Angeles avant les Oscars, je le ferai dit-il. Je crois que je peux maintenant faire les démarches le coeur plus léger. Bien sûr, j'ai envie de remporter l'Oscar mais quand je me pose la question «Pourquoi je fais des films», jamais la réponse n'est que c'est pour gagner des prix.»

Au cours de l'entrevue, il a de nombreuses fois salué les membres de l'équipe du film ainsi que les comédiens, Fellag au premier chef, mais aussi tous les enfants.

 

 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 16:41

Cette affaire tient en haleine une bonne partie de la classe dirigeante du pays : l'Elysée, le géant du BTP Bouygues, mais aussi la haute hiérarchie militaire et la magistrature brûlent de savoir ce que donnera la procédure intentée par le bâtisseur contre Le Canard enchaîné.

Par Augustin Scalbert

Bouygues réclame 9 millions d'euros à l'hebdomadaire qui a révélé, dans son édition du 7 décembre, l'existence d'une enquête judiciaire sur des soupçons de « corruption » et de « favoritisme » dans l'attribution par l'Etat du marché du futur « Pentagone français » (le nouveau siège du ministère de la Défense), évalué à 3,5 milliards d'euros, à un consortium mené par Bouygues.

Après l'audience de ce 18 janvier, et en attendant le jugement (annoncé pour le 14 mars), on peut se demander si ces poursuites civiles en diffamation étaient judicieuses. Bouygues sort affaibli des débats, alors que l'enquête du Canard enchaîné, abondamment détaillée, semble rigoureuse.

Un projet-phare du quinquennat Sarkozy

Si la justice donne raison au Canard enchaîné, ce ne sera pas une bonne nouvelle pour le donneur d'ordre, l'Etat. Ni pour le président Nicolas Sarkozy, dont ce chantier de Balard (XVe arrondissement de Paris) est l'un des projets-phares du quinquennat, et qui est un proche ami de Martin Bouygues, le PDG du groupe.

Il y a d'ores et déjà deux victimes collatérales : une pointure du journalisme et un des ténors du barreau de Paris.

Avocat de Bouygues, Me Olivier Metzner est un orfèvre de la procédure. Mais durant cette audience de près de six heures, son pointillisme procédural a fini par souligner, en creux, la fragilité des arguments de défense de Bouygues.

Et ses effets de manche n'ont pas impressionné. Ainsi, tout au long des débats, il s'est efforcé de montrer que Le Canard présentait Bouygues en coupable, alors qu'à la fin de l'article incriminé figure cette citation d'une source judiciaire :

« Nous ne savons pas encore s'il s'agit d'une maladresse, d'une erreur, ou s'il y a eu une contrepartie financière. »

Son adversaire, le conseil du Canard enchaîné Me Antoine Comte, n'a donc pas eu à se forcer. Les flèches les plus perçantes sont venues des journalistes du Canard, qui maîtrisent bien mieux que Metzner le dossier.

Dans le public, quatre « Bouygues boys » impassibles

Quand Me Metzner questionne Michel Gaillard, le directeur du journal, la salle de la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris retient son souffle. Au quatrième rang du public, impassibles, sont assis quatre « Bouygues boys » en strict costume-cravate.

Gaillard explique que les trois journalistes ayant enquêté sur cette affaire avaient de multiples sources – neuf, apprendra-t-on au fil des débats. Chaque journaliste ne connaît pas les sources des autres, mais la rédaction en chef les connaît toutes.

Même si la loi protège le secret des sources des journalistes, Metzner veut savoir qui elles sont :

« Comment le tribunal peut-il vérifier que vos sources sont bonnes si vous ne les indiquez pas ?

– Il n'y a pas meilleures sources possibles.

– Donc il s'agit du juge d'instruction ?

– Ou peut-être du président de la République ?

–- Vous dites que le président de la République vous a parlé ?

– Je vous dis “peut-être”.

– Et peut-être pas ?

– Vous me poussez dans mes derniers retranchements ! »

Le patron du Canard : « Mes sources sont en béton »

Gaillard finit par avouer qu'il plaisante : Nicolas Sarkozy ne lui a pas parlé. « Mais mes sources sont en béton », s'amuse-t-il. Ce qui fait sourire toute l'assistance (sauf les quatre « Bouygues boys »).

Arrive le moment des témoignages. Cités par la défense, deux journalistes agenciers, de Reuters puis de l'AFP, expliquent que des sources judiciaires leur ont confirmé le scoop du Canard enchaîne : une enquête pour corruption et favoritisme est bien ouverte.

Puis c'est le tour, un à un, des trois journalistes du Canard. A l'avocat de Bouygues qui cherche à montrer que son client n'est pas visé par l'enquête judiciaire, les signataires de l'article incriminé, Christophe Nobili et Hervé Liffran, répondent fermement : leurs sources mentionnaient le groupe Bouygues, et pas, malgré leurs questions répétées, ses deux concurrents malheureux dans l'appel d'offres, Eiffage et Vinci.

Me Metzner cite des articles de presse démentant partiellement les infos du Canard : Le Figaro (« vous en pensez ce que vous voulez », dit l'avocat), et Marianne2.fr, qui a titré : « Corruption à Balard : l'affaire se dégonfle » sous la plume de Jean-Diminique Merchet, un journaliste spécialisé dans les question de la défense.

« Je peux vous en parler, de Merchet »

« Je peux vous en parler, de Merchet », répond Nobili à Metzner. Invité à le faire, le journaliste du Canard s'emploie à décrédibiliser son confrère, insistant sur ses liens avec CEIS, la société d'intelligence économique employée par Bouygues pour assurer sa victoire dans le marché de Balard.

Jean-Dominique Merchet a animé des tables rondes lors de plusieurs universités d'été organisées par CEIS

Face à Dominique Simonnot, la journaliste qui suit les questions de justice pour l'hebdomadaire satirique, Me Metzner n'est pas plus chanceux. Elle a aidé ses collègues à vérifier l'info, auprès de « quatre sources judiciaires ». Exhibant son cahier de notes, elle récite les déclarations d'un informateur :

« Le cahier des charges [du chantier, ndlr] a atterri dans les mains de Bouygues [avant l'attribution, ndlr]. On ne sait pas s'il s'agit d'une erreur ou si c'était volontaire. »

Entendant cela, les « Bouygues boys » baissent la tête. Deux d'entre eux griffonnent sur leur carnet, les deux autres tripotent leurs smartphones.


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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 19:33
 Syrie : c’est de la ville syrienne de Deraa, proche du plateau du Golan occupé par Israël, qu’est partie l’insurrection armée déguisée en "manifestation pacifique".

 

L’exemple pris ici concerne la Syrie et la Libye, mais il s’applique partout. Bien sûr, il ne s’applique pas à la France, où c’est une autre technique qui a été utilisée. Il a suffit à la CIA de se démerder pour faire élire Sarkozy, un agent sioniste au service de l’impérialisme américain.
Le Sarkonazi est encore plus dangereux que Le Pen :
Comment s’y est-on pris pour faire élire Sarko :
Il est clair que l’impérialisme américano-sioniste veut soumettre la Syrie, qui est un pays allié au Hezbollah et à l’Iran, qui sont tous antisionistes.
Il faut bien remarquer que les émeutes survenues en Syrie proviennent à l’origine de villes proches d’Israël (essentiellement Deraa) et ont tout de suite été ultraviolentes avec des armes à feu, telles des kalachnikovs et même des RPG, que le gouvernement syrien a confisquées aux "manifestants pacifiques" qui cherchaient à le renverser. On a pu voir à la télé syrienne ces armes dangereuses confisquée aux "manifestants pacifiques".
Le principe des révolutions colorées montées par l’impérialisme américano-sioniste consiste à utiliser la violence quand nécessaire de façon à ce que le régime qu’ils veulent détruire soit obligé d’y répondre. Dans leur stratégie, il faut à tout prix qu’il y ait des morts dans le camp des "insurgés" afin de crier à l’assassin, à la dictature, etc.
Ensuite, cette insurrection commanditée par l’impérialisme dénoncera, à la face du monde et de la population du pays attaqué, que le régime qu’ils veulent abattre est ignoble, qu’il tire sur les "manifestants pacifiques". Ils joueront aussi sur le fait que, quelque soit le pays, rien n’est jamais parfait et qu’il y a toujours des revendications à satisfaire. Ils les reprendront à leur compte afin qu’une partie de la population se sente des points communs avec eux.
Partant de là, ils organiseront d’autres "manifs". Et ils le feront de telle façon qu’il y ait à nouveau des morts. Et plus il y aura de morts et plus la contestation grandira, et plus elle grandira et plus il y aura des morts, etc. selon le principe d’une boule de neige qu’on fait rouler sur le sol enneigé et qui grossit, qui grossit.
Et, si tout se passe bien, le régime finira par tomber.
Et si cela se passe mal, il faudra une intervention militaire extérieure comme en Libye actuellement.
Voici un article qui explique comment envahir un pays en donnant l’impression que c’est à sa demande :
Les révolutions colorées expliquées par un ancien agent de l’impérialisme :
 
Il va de soit qu’en plus de ces techniques, la CIA n’hésite pas à acheter des proches du régime à abattre ou des militaires, etc. afin qu’ils trahissent ou fassent défection. Comme en Libye en ce moment-même.
Remarque : Il ne faut évidemment pas confondre les "révolutions" provoquées par l’impérialisme dans divers pays, et qui, dans le cas par exemple de la Libye, sont en fait des contre-révolutions, avec de vraies révolutions spontanées telles celles de Tunisie ou d’Égypte ou de Barhein ou d’ailleurs, et que l’impérialisme fait tout pour réprimer.
lundi 12 septembre 2011


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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 12:13
Par Frédéric Helbert - Marianne | Vendredi 13 Janvier 2012 à 12:14 | Lu 15597 fois
Juge antiterroriste de renom, Marc Trévidic est l’objet d’une « guerre larvée » de la part de sa hiérarchie et victime de pressions politiques. L'enquête exclusive de Marianne révèle les dessous de cette affaire.

Il est la bête noire des terroristes, mais c’est le pouvoir qui veut sa peau. Le juge antiterroriste Marc Trévidic — qui gère des dossiers aussi sensibles que l’affaire Karachi, l’assassinat des moines de Tibhirine ou le dossier du Rwanda — est l’objet d’une « guerre larvée » de la part de sa hiérarchie.

Une « guerre » faite d’incessantes pressions, de menaces de procédures disciplinaires, de « privation » de nouveaux dossiers qui devraient lui revenir, de tentatives d’humiliations et même de brimades vexatoires. Une stratégie déclenchée depuis qu’il a exhumé la piste politique dans le dossier de l’attentat de Karachi. Marianne est en effet en mesure de révéler que ce magistrat, qui instruit certains des dossiers les plus brûlants de la République est devenu pour le pouvoir « une cible à abattre ».
 
Notre enquête révèle que, à la suite de nombreux incidents avec sa hiérarchie, le juge, usé par ces attaques, a fait appel à l'Union Syndicale des magistrats (USM) pour obtenir des explications. Marianne s'est procuré le rapport « édifiant » de l'audience accordée à l'USM par le premier président de la cour d'appel de Paris, Jacques Degrandi.

Interrogé dans le cadre de notre enquête, le haut magistrat estime, lui, que le juge Trévidic « manque à ses obligations déontologiques ». Nous avons rencontré des proches du juge, inquiets de le voir ainsi miné par cette offensive concertée. Marianne a également recueilli en exclusivité les propos d'un autre juge antiterroriste, Gilbert Thiel, lui aussi témoin « d'une entreprise de harcèlement et de déstabilisation systématique » à l'encontre de son confrère.
Et également le témoignage de deux ténors du barreau, les avocats Olivier Morice, défenseur des familles de victimes dans le dossier de l’attentat de Karachi, et Patrick Baudouin, avocat des familles des moines de Tibhirine, assassinés en Algérie. Pour ces hommes de loi, Marc Trévidic, devenu un « ennemi d'Etat » qui fait l'objet d'un procès politique en tous points scandaleux.
Sans lui, disent-ils, les « dossiers qui gênent le pouvoir » seraient enterrés. Il est urgent, ajoute Me Olivier Morice, de soutenir publiquement « celui qui représente, au contraire des griefs qui lui sont reprochés, le symbole de l'indépendance de la Magistrature face aux magouilles et à la raison d'Etat ».

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