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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 22:03

Le site israélien Ynet (du quotidien Yediot Ahronot) a cité la semaine passée le Premier ministre Netanyahu, selon qui « la totalité d’Israël finira par être entourée d’une muraille ».


Par Gilad Atzmon
Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Selon une autre information, il a déclaré : « Il n’y aura pas d’autre solution que de fortifier Israël tous azimuts ». Ce que Netanyahu entend par « muraille » et par « tous azimuts » sera une question que nous laisserons ouverte, pour l’instant. Toutefois, le Premier ministre Netanyahu a réussi à mettre en lumière une interprétation hégélienne de la notion d’« esprit juif » en tant qu’inclination permanente à la ségrégation et à l’isolement. C’est cette tendance à se maintenir à part qui détermine et informe le collectivisme juif. Qu’il s’agisse des sionistes et de leurs murailles, des orthodoxes et de leur univers cachère, ou même des juifs antisionistes et de leur cellules militantes miniature ségréguées, peu ou prou toutes les formes d’engagement politique juif ne semblent exister qu’à une seule et même fin : mettre les juifs à part de tout le monde.

« Pour Hegel », écrit Francis Fukuyama, « les contradictions qui président à l’histoire existent avant tout dans le domaine de la conscience humaine, c’est-à-dire au niveau des idées ». Il est raisonnable d’arguer du fait que, d’un point de vue hégélien, tous les comportements humains et toutes les historiographies humaines sont enracinés dans un état de conscience préexistant. Pour des penseurs hégéliens, tel Alexandre Kojève, la compréhension des processus sous-jacents de l’histoire requiert celle du domaine de la conscience, puisque c’est celle-ci qui va, en dernière analyse, recomposer le monde matériel en une image au miroir de son propre esprit. En résumé, c’est l’esprit qui recomposerait in fine la réalité matérielle en une image au miroir de lui-même. En conséquence de quoi, l’Etat juif pourrait être interprété comme un reflet de l’esprit juif, étant donné que c’est l’esprit juif qui informe la réalité de l’Etat juif.

Aux yeux d’Hegel, l’histoire a pris fin en 1806. Pour lui, l’humanité a touché à sa fin avec les Révolutions française et américaine. La question de savoir si Hegel avait raison ou si, au contraire, il s’était totalement trompé dans la lecture qu’il faisait de l’histoire humaine et de l’évolution de l’humanité fait l’objet d’un débat philosophique non-clos. L’Etat juif, toutefois, peut être aisément interprété, en termes hégéliens, comme « la fin de l’histoire juive ».

Le sionisme représentait un rêve. Il s’était fixé un défi très ambitieux : il s’était juré de transformer le juif en « un être humain civilisé et digne de ce nom ». Il avait promis de faire des juifs des gens comme n’importe qui d’autre.

Le sionisme, de fait, était un appel à défier l’esprit juif qui avait existé jusqu’alors. Néanmoins, la situation actuelle d’Israël prouve au-delà de tout doute que l’esprit a vaincu la fantaisie sioniste proclamée. La volonté d’« être fortifié tous azimuts » a prévalu. L’aspiration à être « un peuple parmi les autres peuples » reste un sujet d’investigation historique ; elle n’a aucun fondement, de quelque nature que ce soit, sur le terrain. L’esprit a vaincu le fantasme idéologique rationnalisé.

Aussi tragique cela soit-il, il serait quasi impossible de réfléchir à l’histoire juive en faisant abstraction d’Israël. En effet, il serait impossible (sans Israël) de comprendre comment un peuple a bien pu s’y prendre pour s’attirer autant de haine ? Israël est, à n’en pas douter, une expérience sociale absolument unique dans toute l’histoire juive. C’est dans l’Etat juif que le peuple du Livre a réussi à se libérer d’absolument toutes les inhibitions. C’est dans l’Etat juif, aussi, que des lignes d’autobus « cachères » prévoient des « places séparées, pour les hommes et pour les femmes ». C’est en Israël que les juifs habitent au maximum leur esprit. C’est en Israël que des juifs vivent heureux sur un territoire volé, tout en opprimant et en affamant la population autochtone dudit territoire. Comme de juste, dans l’Etat juif, les Israéliens sont tout à la célébration de leur « retour chez eux » et ils le font, tous, à la fois derrière des murailles et sur le dos des Palestiniens.

En termes hégéliens, Israël est un produit de l’esprit juif. Pourtant, Israël N’EST PAS une représentation du judaïsme, de même qu’Israël n’est pas un Etat halachique*. Ce n’est pas l’Etat des juifs, étant donné que la majorité des juifs préfèrent vivre au milieu des Goyim. Toutefois, Israël s’auto-qualifie d’« Etat juif ». C’est l’endroit où des juifs explorent en toute liberté la signification et la fierté d’être juifs : partant, la réalité de l’Etat juif et son échec moral catégorique nous amène à une confrontation critique hégélienne avec les notions de conscience juive, d’idéologie juive (judéité) et d’esprit juif.

L’échec du sionisme à créer un juif civilisé et humaniste est patent. En lieu et place, le sionisme a réussi à produire une version extrêmement brutale du sujet tribal diasporique qu’il entendait amender. Inutile de dire que les crimes de guerre israéliens ne sont pas des événements rares et épisodiques : ils sont, de fait, institutionnels. Ils sont perpétrés par une armée populaire [« Tsahal »] qui obéit aux ordres que lui donne un gouvernement démocratiquement élu. Par-dessus le marché, les crimes d’Israël sont approuvés par l’immense majorité des Israéliens. Le fait qu’en pleine guerre contre Gaza 94 % de la population juive d’Israël a soutenu le crime génocidaire suffit plus qu’amplement à incriminer la totalité de la société israélienne, en tant que collectif.

Mais cela va plus loin : les crimes d’Israël sont soutenus institutionnellement par la juiverie mondiale. L’on pourrait à bon droit arguer du fait que, d’un point de vue hégélien, Israël représente la fin de l’histoire juive, de la même manière que la Révolution française avait représenté la fin hégélienne de l’histoire de l’humanité.

Israël est (donc bien) la matérialisation de la conscience juive.

L’aveu fait par Netanyahu, aux dire duquel Israël sera fortifié tous azimuts, transcende largement le pur symbolisme : il montre le noyau dur qui est au cœur du désir tribal juif collectif. Ainsi que le suggère Hegel, c’est « l’esprit qui détermine l’histoire ». Ou, pour être précis et concret, c’est l’esprit juif (comprendre : l’inclination au quant-à-soi) qui détermine l’histoire juive et la réalité de la barbarie israélienne.

A écouter Netanyahu et à contempler la réalité d’Israël, il est évident que plutôt que les Goyim, c’est en réalité l’esprit juif qui a imposé le ghetto aux juifs. L’émancipation des juifs d’Europe a donné aux juifs une opportunité d’abandonner le tribalisme. Inutile de préciser que de nombreux juifs ont adhéré à cette idée d’émancipation et qu’ils ont trouvé un moyen de se fondre dans la foule. Beaucoup de juifs sont devenus des porte-parole des causes et des idées humanistes. Toutefois, d’autres, nombreux eux aussi, ont décidé de maintenir une césure spirituelle. A cette fin, ils ont inventé un ethos culturel phantasmatique. Ils ont même pu, dans certains cas, inventer leur « victimitude » et l’ « antisémitisme » afin de justifier leur état d’aliénation auto-imposée.

Il suffit d’observer Israël et toute autre forme prise par la politique juive pour comprendre à quel point et de quelle manière tout a foiré.

En l’état actuel des choses, il n’y a aucune solution miracle, pour le juif laïc, car il n’y a nul havre de paix, pour le collectivisme juif laïc et pour l’identité juive séculière, qui fût compatible avec la notion d’humanisme et/ou d’universalisme. Si les juifs insistent à être séculiers et humanistes, ils devront nécessairement laisser tomber leur préfixe en « J » et fonctionner à l’instar des gens ordinaires.

C’est là la seule alternative au sionisme et cela peut être aussi le début d’une magnifique amitié, tant avec les autres peuples qu’avec la nature.


[* Le concept d’Etat halachique fait référence à un Etat théocratique fondé sur la Loi juive]
 http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Gilad_Atzmon.190110.htm
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 20:01

22/01/2010 12:11

 

L'armée israélienne s'invite de plus en plus dans les lycées de l'Etat juif. Au grand dam de nombreux enseignants. Objectif? Doper l'engagement militaire, au-delà du service militaire obligatoire.

En marge du programme scolaire habituel, les lycéens israéliens s'apprêtent à découvrir une nouvelle matière: la valorisation du combat militaire. D'ici à deux semaines, près de 300 établissements auront reçu la visite de hauts gradés, dans le cadre d'un atelier pédagogique intitulé "Le sentier des valeurs".

Cette campagne, conçue par l'armée, vise à doper l'enrôlement des bacheliers dans les unités d'élite qui opèrent en terrain hostile, comme la bande de Gaza. "Le service militaire n'est pas seulement une obligation, c'est un privilège et une valeur sociale" (!), explique le ministre de l'Education, Gideon Saar, haut responsable du Likoud (droite).

Les visites des galonnés s'inscrivent dans un projet plus vaste destiné à resserrer les liens entre Tsahal et le système éducatif. Objectif: endiguer le déclin de la conscription, à laquelle 28% des jeunes Israéliens échappent chaque année, pour des motifs religieux ou idéologiques. Des bonus financiers sont désormais offerts aux lycées qui obtiennent un taux d'enrôlement élevé parmi leurs diplômés. L'armée israélienne dresse même un palmarès, diffusé dans la presse, qui distingue l'établissement du pays ayant envoyé le plus d'étudiants dans les unités combattantes.

 

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 14:17
Plusieurs israéliens et associations israéliennes comme l’ICAHD et la Coalition des femmes israéliennes pour la Paix ont déjà fait connaître leur appel au boycott dIsraël et de tout ce qui profite de l’occupation israélienne*. Ci-dessous une nouvelle liste de personnalités israéliennes qui soutiennent la campagne de boycott (BDS) lancée par la société civile palestinienne.

"En tant que membres de "BOYCOTT !, nous souhaitons affirmer notre soutien à la Déclaration du Caire, publiée par les participants à la Gaza Freedom March.

En tant que citoyens et résidents d’israel, nous savons qu’il est impossible de se contenter d’une action de l’intérieur d’Israël afin de mettre un terme à la politique criminelle qui est menée en notre nom. Il est vital de faire la jonction avec la communauté internationale et sa société civile pour mettre en oeuvre les actions de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël.

Il est grand temps de suspendre la normalisation des relations internationales avec les institutions israéliennes jusqu’à ce que cesse leur complicité avec l’occupation militaire brutale d’Israël, avec la politique criminelle d’apartheid et les violations quotidiennes du droit international et des droits de l’homme les plus fondamentaux.

Au vu des attaques sans fondement subies par les militants qui soutiennent la campagne BDS, que nous appuyons totalement, nous tenons à souligner que cette dernière n’a aucun caractère antisémite et ne cible pas tout Israélien. Elle tend au contraire à promouvoir l’égalité des droits et la vraie démocratie pour le bénéfice de tous.

Nous pensons, comme les signataires de la Déclaration du Caire, que cette campagne de boycott peut permettre une prise de conscience salutaire plus grande au niveau international. Et nous soutenons ses méthodes, tout comme ses objectifs, en tant que groupes et en tant que personnes."

Premiers signataires :

BOYCOTT ! Soutien à l’appel palestinien BDS de l’intérieur d’Israël

Neta Golan

Yana Ziferblat

Prof. Yoram Bar-Haim

Yael Lerer

Iris Hefets

Matan Cohen

Dr. David Nir

Ronnen Ben-Arie

Michal Zak

Merav Amir

Elian Weizman

Dr. Dorothy Naor

Yonatan Shapira

Haggai Matar

Marcelo Svirsky

Dr. Anat Matar

Dr. Dalit Baum

Yoav Beirach Barak

Rela Mazali

Ayala Shani

Ofer Neiman

Prof. Rachel Giora

Tirtza Tauber

Nitzan Aviv

Ronnie Barkan

Tal Shapira

Edo Medicks

Kerstin Sodergren

Prof. Uri Davis

Reuven Abergel

Inbar Shimsho

Deb Reich

* Brochure : "Le boycott d’Israël. Pourquoi ? Comment" (3 euros

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 20:25
Mardi 19 janvier 2010 2 19 /01 /2010 16:18
   Invitation
 
L'association France Palestine solidarité vous invite à une soirée de témoignage
 
VENDREDI 22 JANVIER  19 heures, à la CIMADE (rue de la rotonde BÉZIERS)
 
Notre amie Sylvia Izquierdo , membre de l'association Al Salam, vient d'arriver hier de Palestine, où elle a passé 3 mois à l'intérieur de la vieille ville de Al Khalil (Hébron).  Elle témoignera des exactions des colons qui essayent par tous les moyens de chasser les palestiniens de leur ville soutenus par l'armée israélienne.  
Animation musicale et vente des produits palestiniens pour soutenir notre projet de création de la Maison des internationnaux au village de  Al Ma'hassara.
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 19:47

La farce du sommet de Copenhague sur le Changement Climatique a confirmé la réalité d’une guerre mondiale menée par les riches contre la majorité de l’humanité. Elle a aussi révélé l’existence d’une résistance qui grandit comme jamais auparavant : un internationalisme qui associe la sauvegarde de la planète terre avec les droits de l’homme universels, et exige que justice soit faite pour tous ceux qui envahissent et dépossèdent en toute impunité.

 

Par John PILGER - Traductin le Grand Soir

La résistance palestinienne au vol de leur pays a atteint un tournant en 2001 lorsqu’Israël fut qualifié d’état d’apartheid lors d’une conférence des Nations Unies sur le racisme à Durban, en Afrique du Sud. Selon Nelson Mandela, la justice pour les Palestiniens constitue « le plus grand enjeu moral de notre époque ». L’Appel de la Société Civile Palestinienne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS), fut lancé le 9 juillet 2005, dans l’esprit du grand mouvement non-violent qui a balayé le monde et provoqué l’effondrement de l’Apartheid africain. « Au cours des décennies d’occupation et de vols, » a écrit Mustafa Barghouti, une voix de la sagesse dans le paysage politique palestinien, « une bonne partie de la lutte palestinienne a été non-violente… Une nouvelle génération de dirigeants palestiniens s’adressent au monde exactement comme Martin Luther King l’aurait fait. Ce même monde qui rejette tout recours à la violence de la part des Palestiniens, même dans les cas flagrants de légitime défense, pourrait-il nous reprocher la non-violence employée par des hommes tels que King et Ghandi ? »

Aux Etats-Unis et en Europe, les syndicats, les associations universitaires et les grandes églises ont ravivé les stratégies et tactiques employés contre l’apartheid sud-africain. Lors d’une résolution adoptée par 431 voix contre 62, l’église Presbytérienne des Etats-Unis a voté en faveur « d’un processus de désinvestissement progressif et sélectif contre les multinationales qui font des affaires avec Israël ». Cette décision avait été précédée par le jugement rendu par la Cour Internationale de Justice déclarant le mur d’Israël et ses « colonies » comme illégales. Un jugement similaire avait été rendu par la Cour en 1971 pour condamner l’occupation de la Namibie par l’Afrique du Sud, déclenchant ainsi un boycott international.

A l’instar de la campagne contre l’Afrique du Sud, la question centrale est le respect de la loi. Aucun état ne se permet de violer le droit international avec autant de désinvolture qu’Israël. En 1990, une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU qui exigeait le retrait de Saddam Hussein du Koweït était pratiquement mot à mot la même que celle qui exigeait le retrait d’Israël de la Cisjordanie. Les Etats-Unis et leurs alliés ont attaqué et chassé l’Irak alors qu’Israël a toujours été choyé. Le 11 décembre (2009), le Président Obama a annoncé une « aide » de 2,75 milliards de dollars pour Israël, un acompte sur les 30 milliards que les contribuables américains en plein marasme économique devront sortir au cours des dix années à venir.

L’hypocrisie est désormais bien comprise aux Etats-Unis, où les campagnes de boycott deviennent monnaie courante. Une campagne sur le thème de « la beauté volée » est menée contre les produits de beauté Ahava qui sont fabriqués illégalement dans des « colonies » de la Cisjordanie a forcé la compagnie à se séparer de son « ambassadrice », la célèbre Kristin Davis, star de la série Sex and the City. En Grande-Bretagne, Sainsbury’s et Tesco sont sous pression pour révéler quels sont leurs produits fabriqués dans les « colonies » dont la commercialisation viole l’accord de commerce entre l’Union Européenne et Israël.

En Australie, un consortium dont fait partie la compagnie française Veolia a perdu un marché d’un milliard de dollars pour une usine de désalinisation suite à une campagne révélant le projet de Veolia de construire une ligne de tram reliant Jérusalem aux « colonies ». En Norvège, le gouvernement a retiré son soutien à une société de haute-technologie israélienne, Elbit, qui a participé à la construction du mur qui traverse la Palestine. Il s’agit du premier boycott officiel d’un pays occidental. « Nous ne souhaitons pas financer des entreprises qui participent aussi ouvertement à la violation du droit humanitaire international », a déclaré le ministre des finances norvégien.

En 2005, une association de professeurs d’université en Grande-Bretagne (Association of University Teachers in Britain - AUT) a voté en faveur d’un boycott des institutions universitaires israéliennes complices de l’oppression contre les Palestiniens. La campagne de l’AUT a du faire marche arrière lorsque le lobby pro-israélien a déclenché une vague d’attaques personnelles et d’accusations d’antisémitisme. L’écrivain et militant palestinien Omar Barghouti l’a qualifié de « terrorisme intellectuel » : une perversion intellectuelle qui transforme en antisémitisme toute opposition au racisme exercé contre les Palestiniens. Cependant, pratiquement tout a changé après l’attaque Israélienne contre Gaza le 27 décembre 2008. La première campagne de citoyens américains pour un boycott universitaire et culturel d’Israël a été lancée, en présence de Desmond Tutu. Lors de sa conférence de 2009, le Congrès des Syndicats Britannique a voté en faveur d’un boycott de la consommation. Le « tabou israélien » venait de tomber.

Parallèlement, on assiste à un développement rapide de la loi pénale international depuis l’affaire Pinochet en 1999 lorsque l’ancien dictateur du Chili fut placé en résidence surveillée en Grande-Bretagne. Les criminels de guerre israéliens courent désormais le risque d’être trainés en justice là où s’appliquent des lois à « juridiction universelle ». En Grande-Bretagne, la Convention de Genève de 1957 est renforcé par le rapport de l’ONU sur Gaza du juge Richard Goldstone qui en décembre a obligé un juge londonien à émettre un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité contre Tzini Livni, ancien ministre des affaires étrangères d’Israël. Au mois de Septembre, seule une immunité diplomatique a évité à Ehud Barak, ministre de la défense d’Israël lors de l’assaut contre Gaza, d’être arrêté par Scotland Yard.

Il y a un an à peine, 1400 personnes sans défense à Gaza furent assassinés par les Israéliens. Le 29 décembre dernier, Mohamed Jassier était le 367eme habitant de Gaza à mourir parce que les médicaments qui auraient pu le sauver sont interdits par Israël. Gardez cela bien à l’esprit la prochaine fois qu’une chaine de télévision « équilibrera » de telles souffrances avec les protestations sournoises des oppresseurs.

Une dynamique a été enclenchée. Pour la première commémoration de l’atrocité de Gaza, une grande procession humanitaire de 42 pays – musulmans, juifs, chrétiens, athées, jeunes et vieux, syndicalistes, artistes, musiciens et ceux qui menaient les convois de nourriture et de médicaments – a convergé vers Egypte, et même si la dictature au Caire à la solde des Etats-Unis a empêché la majorité d’atteindre Gaza, les peuple de cette prison à ciel ouvert savaient qu’ils n’étaient pas seuls, et des enfants ont grimpé sur les murs pour hisser des drapeaux palestiniens. Et ce n’est que le début.

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 12:34

A l'initiative du « Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens » :

Meeting – Débat pour la Palestine

Gaza, 1 an après:

Briser 3 ans de siège israélien, juger les criminels de guerre


Mardi 19 janvier 2010 à 19h

Bourse de travail de Saint Denis

11 rue Genin 93200 Saint denis / M° St denis - Porte de Paris, ligne 13

Avec :

  •  
    • Dominique Houssaye(AFPS)  et Yazid Debbiche(gp) pour les participant-e-s à la marche pour la liberté de Gaza;

    • Raji Sourani, directeur du Centre Palestinien pour les Droits de l'Homme (PCHR) - GAZA

    • Michael Warschawski, président du Centre d’information alternative (AIC) de Jérusalem;

    • Stéphane Hessel, co-rédacteur de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948 (sous réserve).

 

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 19:54
UJFP
Nous sommes des militant/es pour la paix d’origine juive. Certains parmi nous s’identifient de cette façon ; d’autres pas. Mais nous nous opposons tous/tes à ceux qui prétendent parler au nom de tous les Juifs ou qui utilisent des accusations d’antisémitisme pour essayer de réprimer la contestation légitime.

Nous avons été indigné/es par les accusations à l’encontre de Hermann Dierkes, un syndicaliste et dirigeant du Parti de gauche (Die Linke) dans la ville allemande de Duisburg. En réaction à l’attaque israélienne contre Gaza, Dierkes a exprimé l’avis qu’une des façons dont les Palestiniens pourraient être aidés à obtenir justice serait de soutenir l’appel du Forum social mondial au boycott des marchandises israéliennes, de sorte à exercer une pression sur le gouvernement israélien.

Dierkes a été soumis à grande échelle à des dénonciations au vitriol l’accusant d’antisémitisme et d’appeler à une répétition de la politique de boycott des produits juifs prônée par les Nazis dans les années 1930. Dierkes a répondu en affirmant que « les mots d’ordre du FSM n’ont rien à voir avec les campagnes racistes antijuives de type nazi, mais visent seulement à changer la politique d’oppression des Palestiniens exercée par le gouvernement israélien. »

Personne n’a accusé Dierkes d’antisémtisme pour autre chose que son soutien au boycott. Et pourtant, il a été accusé de « pur antisémitisme » (Dieter Graumann, vice-président du Conseil juif central), de prononcer des mots équivalents à « une exécution de masse à la lisière d’une forêt ukrainienne » (Achim Beer, éditorialiste du Westdeutsche Allgemeine Zeitung), et de faire de la « propagande nazie » (Hendrik Wuest, secrétaire général de la CDU).

Nous, signataires, avons des points de vue différents sur l’opportunité et l’efficacité de l’appel au boycott des produits israéliens. Certain/es parmi nous pensent qu’un tel boycott est une composante essentielle d’une campagne de boycott, désinvestissement et sanctions qui peut mettre fin à quarante ans d’occupation israélienne ; d’autres pensent que le meilleur moyen d’exercer une pression sur le gouvernement israélien est un boycott plus sélectif, centré sur les institutions et firmes qui soutiennent l’occupation. Mais nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il est essentiel d’exercer une pression sur le gouvernement israélien si l’on souhaite que paix et justice l’emportent au Moyen-Orient, de même que nous sommes tous d’accord sur le fait qu’un appel au boycott d’Israël n’a rien à voir avec la politique nazie « N’achetez pas chez les Juifs ».

Il n’est pas plus antisémite de boycotter Israël pour mettre fin à l’occupation qu’il n’était anti-Blanc de boycotter l’Afrique du Sud pour mettre fin à l’apartheid. Les mouvements pour la justice sociale ont souvent appelé au boycott ou au désinvestissement, que ce soit contre le régime militaire en Birmanie ou contre le gouvernement du Soudan. Qu’ils soient opportuns ou pas, ces appels ne sont nullement discriminatoires.

La violence au Moyen-Orient a conduit, en effet, à certains actes d’antisémitisme en Europe. Il y a même eu à Rome un appel au boycott des boutiques appartenant à des Juifs, qui fut largement et adéquatement condamné. Nous déplorons un tel fanatisme. Les crimes d’Israël ne sauraient être attribués aux Juifs dans leur ensemble. Mais, en même temps, un boycott d’Israël ne saurait être présenté comme l’équivalent d’un boycott des Juifs dans leur ensemble.

Une forme aigüe et inquiétante de racisme qui se développe aujourd’hui en Europe est l’islamophobie et la xénophobie dirigées contre des immigrants de pays musulmans. Dierkes a été au premier plan des militant/es pour la défense des droits des immigré/es, tandis que certains de ceux qui accusent tous les critiques d’Israël d’être antisémites participent souvent eux-mêmes – à l’instar du gouvernement et de l’Etat d’Israël – à ces formes de racisme.

La Shoah a été un des événements les plus horribles de l’histoire contemporaine. C’est faire déshonneur à ses victimes que d’utiliser sa mémoire comme un gourdin pour réduire au silence ceux et celles qui critiquent à juste titre le traitement inqualifiable des Palestiniens par Israël.

 

SIGNATURES (Les institutions ne sont mentionnées qu’à des fins d’identification)
[Nous ne nous sommes accordés qu’une semaine pour réunir des signatures pour cette pétition, et cela dans un petit nombre de pays. Nous nous excusons auprès de celles et ceux qui auraient souhaité signer, ou bien ont envoyé leur signature trop tard pour qu’elle soit intégrée à la liste. Pour toute information sur la façon de soutenir cet effort, prière d’écrire à l’adresse suivante : Dierkes.Letter@gmail.com]

ALLEMAGNE Galit ALTSHULER, European Jews for Just Peace Linda BENEDIKT Stacey BLATT Elias DAVIDSSON, Komponist, Menschenrechtler Ilil FRIEDMAN, European Jews for Just Peace Ruth FRUCHTMAN, Writer, European Jews for Just Peace Harri GRÜNBERG, Mitarbeiter der Bundestagsfraktion DIE LINKE Iris HEFETS, European Jews for Just Peace Tal HEVER Michal KAISER-LIVNE, European Jews for Just Peace Kate KATZENSTEIN-LEITERER, European Jews for Just Peace Jason KIRKPATRICK Felicia LANGER Mieciu LANGER Jean Joseph LEVY Edith LUTZ, European Jews for Just Peace Jakob MONETA, früherer Chefredakteur der Zeitung Metall Abraham MELZER, Publisher, European Jews for Just Peace Moshe PERLSTEIN, European Jews for Just Peace Fanny Michaela REISIN, European Jews for Just Peace Paul Otto SAMUELSDORFF Lawrence ZWEIG, Solidarity International BELGIQUE Marc ABRAMOWICZ, Psychothérapeute Mateo ALALUF, Professeur, Université libre de Bruxelles Joëlle BAUMERDER, Directrice institution culturelle Marianne BLUME, Professeur Jacques BUDE, Professeur émérite Université libre de Bruxelles Willy ESTERSOHN, Union des Progressistes Juifs de Belgique Fanny FILOSOF Thérèse FRANKFORT, Professeur Victor GINSBURGH, Professeur émérite, Université libre de Bruxelles Tom GOLDSCHMIDT, Journaliste Martine GOLDSTEIN, Psychologue, Université libre de Bruxelles Henri GOLDMAN, Auteur José GOTOVITCH, Professeur retraité Anne HERSCOVICI, Sociologue Miaden HERZL Henri HURWITZ, Professeur émérite, Université libre de Bruxelles Paul JACOBS, Professeur, Université libre de Bruxelles Willy KALB Daniel LIEBMAN, Romaniste Léon LIEBMAN, Magistrat honoraire Nicole MAYER, Professeur émérite, Université libre de Bruxelles Henri ROANNE-ROZENBLATT, Journaliste Dominique RODRIGUEZ, Union des Progressistes Juifs de Belgique Edith RUBINSTEIN, Femme en noir Serge SIMON, Ecrivain et Union des progressistes juifs de Belgique Michel STASZEWSKI, Professeur Léo TUBBAX Elie VAMOS, Médecin Esther VAMOS, Professeur émerite, Université libre de Bruxelles Serge VIDAL Jean VOGEL, Professeur, Université libre de Bruxelles Laurent VOGEL, Professeur, Université libre de Bruxelles Henri WAJNBLUM, Co-président de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique CANADA Elizabeth BLOCK, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism, Women in Solidarity with Palestine, Independent Jewish Voices Corey BALSAM, Student Julia BARNETT Lawrence BOXALL, Jews for a Just Peace Mark Robert BRILL Anne-Marie BRUN Smadar CARMON, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism James DEUTSCH, MD Judith DEUTSCH, MSW, President, Science for Peace Gordon DOCTOROW Inge FLEISCHMANN FOWLIE, Independent Jewish Voices Barry FLEMING Matt FODOR Inge FOWLIE Daniel FREEMAN-MALOY, Activist and writer Sam GINDIN, York University Rachel GUROFSKY, Trent University Larry HAIVEN, Saint Mary’s University Jean HANSON, Independent Jewish Voices Jake JAVANSHIR, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism Mira KHAZZAM, Independent Jewish Voices Mark KLEIN Naomi KLEIN, Author Jason KUNIN Richard Borshay LEE, Professor Emeritus, University of Toronto Abby LIPPMAN, Independent Jewish Voices Henry LOWI Elizabeth MOLCHANY, Esquire Rabbi David MIVASAIR, Ahavat Olam Synagogue, Vancouver Joanne NAIMAN Yakov M. RABKIN, Professeur titulaire, Département d’histoire, Université de Montréal Diana RALPH, Independent Jewish Voices R.S. RATNER, University of British Columbia Herman ROSENFELD, Instructor, Labour Studies, McMaster University Martha ROTH, United Jewish Voices-BC Marty ROTH, United Jewish Voices-BC Regine SCHMID Alan SEARS, Ryerson University Edward SHAFFER, University of Alberta Sid SHNIAD, Independent Jewish Voices Greg STARR, Jews for a Just Peace Vera SZOKE Judith WEISMAN Suzanne WEISS, Not In Our Name : Jewish Voices Opposing Zionism ETATS-UNIS Deborah AGRE, Middle East Children’s Alliance Michael ALBERT, ZNet Barbra APFELBAUM, Riverside Language Program, New York City Rann BAR-ON, International Solidarity Movement and North Carolina Coalition for Palestine Trude BENNETT Phyllis BENNIS, Institute for Policy Studies Carl BLOICE, Committees of Correspondence for Democracy & Socialism Audrey BOMSE, Lawyer Daniel BOYARIN, University of California-Berkeley Lenni BRENNER Stephen Eric BRONNER, Director of Global Relations, Center for the Study of Genocide, Conflict Resolution, & Human Rights, Rutgers University Judith BUTLER, Professor, University of California-Berkeley Leslie CAGAN, National Coordinator, United for Peace and Justice Ellen CANTAROW, Writer Barbara H. CHASIN, Professor Emerita, Montclair State University Noam CHOMSKY, Professor Emeritus, Massachusetts Institute of Technology Jill Hamburg COPLAN, Journalist Lawrence DAVIDSON, West Chester University Daniel ELLSBERG, Revealed Pentagon Papers, writer Carolyn EISENBERG, Hofstra University Judith FERSTER, Jewish Voice for Peace and BritTzedek Michelle FINE, Graduate Center, City University of New York Barry FINGER, Editorial board, New Politics David FINKEL, Managing Editor, Against the Current Norman G. FINKELSTEIN, Independent scholar Laurie FOX Racheli GAI, Co-editor, Jewish Peace News Irene GENDZIER, Boston University Jack GERSON, Oakland Education Association Executive Board Alice GOLIN, Bloomfield-Glen Ridge NJ Peace Action Steve GOLIN, Bloomfield College Linda GORDON, Professor of History, New York University Marilyn HACKER, Writer, City College of New York Stanley HELLER, Moderator "Jews Who Speak Out" ; Host "The Struggle" TV news magazine Edward S. HERMAN, Professor Emeritus, Wharton School, University of Pennsylvania Carol HORWITZ, "Jews Say No" Louis KAMPF, Professor Emeritus, Massachusetts Institute of Technology Stan KARP, Rethinking Schools Melanie KAYE/KANTROWITZ, Queens College, City University of New York Richard LACHMANN, University at Albany - State University of New York Joanne LANDY, Campaign for Peace & Democracy Jesse LEMISCH, Professor Emeritus, John Jay College of Criminal Justice Howard LENOW, American Jews For A Just Peace Zachary LEVENSON, University of California-Berkeley Joseph LEVINE, Professor of Philosophy, University of Massachusetts Mark LEVINE, Professor of Middle East History, University of California, Irvine Nelson LICHTENSTEIN, University of California, Santa Barbara Lawrence LIFSCHULTZ, Author and journalist Zachary LOCKMAN, New York University Marvin MANDELL, Co-editor, New Politics Joan NESTLE Henry NOBLE, National Secretary, U.S. Section, Freedom Socialist Party Judith NORMAN, Co-editor, Jewish Peace News David OST, Hobart & William Smith Colleges Frances Fox PIVEN, Graduate Center, City University of New York Karen REDLEAF, International Jewish Anti-Zionist Network Adrienne RICH, Poet and activist Bruce ROBBINS, Columbia University Robert C. ROSEN, William Paterson University Deborah ROSENFELT, Professor of Women’s Studies, University of Maryland Emma ROSENTHAL, Cafe Intifada/Los Angeles Palestine Labor Solidarity Committee Paula ROTHENBERG, Professor Emerita, William Paterson University Matthew ROTHSCHILD, Editor, The Progressive magazine Rachel RUBIN, University of Massachusetts, Boston Marjorie SCHEER, Jews for a Just Peace - North Carolina Michael SCHWARTZ, Stony Brook State University Alexander SHALOM, Lawyer Beverly SHALOM, Social worker Evelyn R. SHALOM, Health educator Stephen R. SHALOM, William Paterson University Sami SHALOM CHETRIT Ira SHOR, City University of New York Jerome SLATER, Writer Alan SOKAL, New York University Stephen SOLDZ, Co-founder, Coalition for an Ethical Psychology David S. SURREY, Saint Peter’s College Norman TRAUB Carol WALD, War Resisters League Richard I. WARK, Jews for a Just Peace-North Carolina Lois WEINER, Professor of Education, New Jersey City University Adrienne WELLER Eleanor WILNER, Writer Howard ZINN, Historian FRANCE Houria ACKERMANN, Directrice de crèche Nuri ALBALA, Avocat Paula ALBOUZE Paul ALLIÈS, Professeur à l’Université de Montpellier Arlette ALVARENGA, Consultante retraitée Simon ASSOUN, Union Juive Française pour la Paix Marc AYBES, Infographiste Bernard BATT Raphaël BÉNARROSH, Avocat retraité Eliane BÉNARROSH, Mouvement contre leracisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) Zvi BEN-DOR, Professor, New York University (Paris, France) Daniel BENSAÏD, Professeur à l’Université Paris 8 Jean BRAFMAN, Conseiller régional d’Île-de-France Kurt BRAININ, Médecin Rony BRAUMAN Kenneth BROWN, Mediterraneans/Méditerranéennes Alice CHERKI, Psychiatre, psychanalyste, auteure Élisabeth CHOPARD-LALLIER, Conceptrice d’édition Sonia DAYAN-HERZBRUN, Professeur émérite à l’université Paris 7 Gilles DERHI, Pédopsychiatre, Union Juive Française pour la Paix Sylvia EVRARD, Union Juive Française pour la Paix Mireille FANON-MENDÈS-FRANCE, Union Juive Française pour la Paix Patrick FELDSTEIN, Bureau national, Union Juive Française pour la Paix Rafael GOLDWASER Jean-Guy GREILSAMER, Président des Amis du Théâtre de la Liberté de Jénine Serge GROSSVAK Bertrand HEILBRONN Avi HERSHKOVITZ, Cinéaste Thamara HORMAECHEA, Médecin Gonzague HUTIN, Union Juive Française pour la Paix Bernard JANCOVICI, Professeur émérite, Université de Paris-Sud Christine JEDWAB, Psychologue Jacques JEDWAB Samuel JOHSUA, Professeur émérite, Université de Provence Nicole KAHN Florence KERAVEC, Union Juive Française pour la Paix Maurice KERNBAUM Daniel LARTICHAUX-ULLMANN, Documentaliste Catherine LÉVY, Sociologue Daniel LÉVYNE, Enseignant retraité Michaël LÖWY, Sociologue Françoise MALFROID Alain MARCU, Petit fils de déporté, fils de juifs résistants Jean François MARX Véronique MARZO, Union Juive Française pour la Paix Pierre MAUREL Ariane MONNERON, Ancien Chef de Clinique, Directeur de recherche au CNRS Jean-Hugues MORNEAU, Bibliothécaire, Université Joseph Fourier de Grenoble François MUNIER Josiane OLFF-NATHAN, Université de Strasbourg Perrine OLFF-RASTEGAR, Porte-parole Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Paix Martine OLFF-SOMMER, Psychologue Henri OSINSKI Marie-France OSINSKI Nahed PUST, Femmes en Noir de Strasbourg Jocelyne RAJNCHAPEL-MESSAÏ, Union Juive Française pour la Paix Sabrina RANASINGHE Claude RAYMOND, Retraitée Yaël REINHARZ HAZAN, co-directrice du Festival du Film et Forum International sur les Doits Humains Suzanne ROSENBERG Jacques SCHWEIZER, Physicien Michèle SIBONY, Union Juive Française pour la Paix Claude SZATAN Hannah TAIEB, Union Juive Française pour la Paix Marlène TUNINGA, Présidente section française, Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté Dominique VENTRE, Directeur de Formation Télécom René VONWALLENBERG, Avocat Fabrice WEISSMAN, Directeur d’études Fondation Médecins Sans Frontières Adek ZYLBERBERG Marie Claire ZYLBERBERG ISRAEL Hillel BARAK, Movement Against Israeli Apartheid in Palestine Ronnie BARKAN, Anarchists Against the Wall Judith BLANC, Bat Shalom, Women in Black, HADASH Matan COHEN, Tarabot Adi DAGAN, Coalition of Women for Peace Rotem DAN MOR, Student, Center of Middle Eastern Classical Music in Jerusalem Yvonne DEUTSCH, Social worker and feminist peace activist Daniel DUKAREVICH Emmanuel FARJOUN, Professor of Mathematics, Hebrew University, Jerusalem Naama FARJOUN Alon FRIEDMAN, MD, Departments of Physiology and Neurosurgery, Ben-Gurion University of the Negev Yodfat Ariela GETZ, Filmmaker and Social Activist Rachel GIORA, Tel Aviv University Angela GODFREY-GOLDSTEIN, Action Advocacy Officer, Israeli Committee Against House Demolitions Neta GOLAN Vardit GOLDNER Amos GVIRTZ, Recognition Forum Connie HACKBARTH, Alternative Information Center Roni HAMMERMANN, Machsomwatch Shir HEVER, Alternative Information Center Tikva HONIG-PARNASS Ronnee JAEGER, Bat Shalom, Coalition of Women for a Just Peace Jimmy JOHNSON, Israeli Committee Against House Demolitions Matan KAMINER Reuven KAMINER Teddy KATZ Hava KELLER Adam KELLER, Journalist Idan LANDAU, Department of Foreign Literatures & Linguistics, Ben Gurion University Yael LERER, Publisher Orit LOYTER Eilat MAOZ, Women’s Coalition Anat MATAR, Department of Philosophy, Tel Aviv University Dorothy NAOR, Activist for justice and peace Israel NAOR Gilad NATHAN Amos NOY Adi OPHIR, Professor of Philosophy, Tel Aviv University Amit PERELSON Shai Carmeli POLLAK David REEB, Artist Andre ROSENTHAL, Civil rights lawyer Yehoshua ROSIN Sergeiy SANDLER, New Profile Ayala SHANI Kobi SNITZ, Technion Lea TSEMEL, Attorney, SOS Torture Roy WAGNER Michel WARSCHAWSKI, Alternative Information Center Sergio YAHNI, Alternative Information Center Uri ZACKHEM Beate ZILVERSMIDT ITALIE Liviana BORTOLUSSI, Rete Radiè Resch di solidarietà Internazionale Paola CANARUTTO, Medico Giorgio CANARUTTO, Impiegato Marina DEL MONTE, Psicoterapeuta Ronit DOVRAT, Pittrice Douglas DOWD, Professor of Economics Giorgio FORTI, Professore Emerito Università di Milano Milena MOTTALINI, Avvocata Carla ORTONA, Funzionaria sanità Marco RAMAZZOTTI, Funzionario Nazioni Unite, Rete Ebrei Contro L’occupazione, Jews Against Occupation Stefano SARFATTI , Commerciante Susanna SINIGAGLIA Ornella TERRACINI, Insegnante in pensione ROYAUME UNI Hanna BRAUN, Palestine Solidarity Campaign Richard BRENNER, Editor, Workers Power Haim BRESHEETH, Professor of Media and Cultural Studies Peter COHEN, London South Bank University Angela DALE, Jews Against Zionism Mark ELF, Jews Sans Frontieres Liz ELKIND, Scottish Jews for a Just Peace Rayah FELDMAN, London South Bank University Alf FILER Sylvia FINZI, Jews for Justice for Palestinians Tony GREENSTEIN , Trade unionist (UNISON) Pete HALL Abe HAYEEM, Jews for Justice for Palestinians /International Jewish Anti-Zionist Network Rosamine HAYEEM, Jews for Justice for Palestinians/International Jewish Anti-Zionist Network Dan JUDELSON, Secretary, European Jews for a Just Peace Yael KAHN Bernice LASCHINGER Les LEVIDOW, Open University Vivien LICHTENSTEIN Yosefa LOSHITZKY, Professor of Film Studies Moshe MACHOVER, Professor Emeritus, founding member of the Socialist Organization in Israel "Matzpen" Hilda MEERS, Scottish Jews for a Just Peace Diana NESLEN, Jews Against Zionism Esther NESLEN Susan PASHKOFF, Jews Against Zionism Roland RANCE, Jews Against Zionism Anna ROBIN Shrila ROBIN Brian ROBINSON Miriam SCHARF Ruth SIRTON Inbar TAMARI, Jews Against Zionism Norman TRAUB Eyal WEIZMAN, University of London Jay WOOLRICH SUISSE Guy BOLLAG Shraga ELAM, Winner of the Australian Gold Walkley Award for Excellent Journalism 2004 Dorrie ITEN, Jewish Voice for a Just Peace Leo KANEMAN, Co-directeur Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains Rolf KRAUER, Gewerkschafter UNIA Martine RAIS, Médecin Peter STRECKEISEN, Soziologe Ursel URECH, Lehrerin, Gewerkschaft VPOD Sharon Weill, PhD candidate in International Law, University of Geneva Robin WINOGROND, Jewish Voice for a Just Peace AUTRES Marshall ANSELL, Sweden David BARKIN, Mexico Viviane COHEN, Architect, Morocco Hans DIELEMAN, Universidad Autónoma de la Ciudad de México, Mexico Mary ELDIN, Ireland Dror FEILER, Musician, Chairperson of European Jews for a Just Peace and Judar för Israelisk Palestinsk Fred, Sweden Jacques HERSH, Professor Emeritus, Denmark Zachris JÄNTTI, Finland Jakob LINDBERG, Judar för Israelisk Palestinsk Fred, Sweden Margot SALOM, Palestinian & Jewish Unity for Justice and Peace, Australia
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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 14:29

Poème de Moez Lahmédi

Tunisie

A notre mère…Gaza !


Amor mon ange ! Je … me …meurs,

Mais je laisse un homme… au grand cœur

“Ah mon Dieu ! Que faire ! Que faire !

Amor ! N’oublie jamais mon ange !

Tes pierres et tes prières…

Sois fort !

Brise les murs et les remparts !

 

Que ton cœur soit la flamme

Qui brûle les tanks et les chars !

 

Amor ! Sois Fort !

Essuie tes pleurs !

Vaincs tes blessures

Et tes douleurs !

Ecoute Mon ange …

Regarde-moi !

Tu sais Amor

C’est ça la guerre !!!

La Barbarie

Des Sans-Cœurs.

La Barbarie

Des diables forts.

La barbarie ….

Des hommes d’Enfer

 

Amor mon ange ! Je … me …meurs …

Défends Gaza !

Défends ta Terre !

Ah ! la Douleur !

Amor … mon… ange !

Je vois …. Les…. anges !

Je vois….

 Ton père…

Jamila… Zohra

Mes … sœurs

Je vois …

La… lumière …le … paradis,

La… lumière… Et…

la …li

ber..

té !

 

FRERE ! Sois fort !

Après l’horreur il ya l’aurore !

FRERE ! Sois fort !

C’est de tes larmes que vit l’Honneur !

FRERE ! Sois fort !

C’est de ton sang que vit la Terre !

 

Mère ! Il pleure dans mon cœur

Comme il pleut sur Gaza !

J’ai honte d’être Arabe

J’ai honte d’être Moi.

Mère ! Que puis-je vous dire ici

Sinon pardonnez-moi !

 

 

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