ASKATASUNA 14 Bourgneuf Karrika 64100 Baiona/ 14 Rue Bourgneuf 64100 Bayonne
CINQ PRISONNIERS POLITIQUES BASQUES EN GREVE DE LA FAIM CONTRE L’ISOLEMENT DANS LES PRISONS FRANÇAISES
Par ASKATASUNA - 14 Bourgneuf Karrika 64100 Baiona/ 14 Rue Bourgneuf 64100
Bayonne
Le prisonnier politique de Bilbo Arkaitz Agirregabiria, arrêté le 20 mai dernier à Bayonne est en grève de la faim contre l’isolement qui lui est imposé (il
est séparé des autres prisonniers basques et à 1000 km de chez lui) depuis 29 jours aujourd’hui à la prison de Bourg-en-Bresse.
Mikel Karrera et Maite Aranalde, arrêtés le même jour et qui se trouvent dans la même situation, sont également entrés en grève de la faim, le premier le 27 juin dernier à la prison de
Rennes-Vezin et la seconde depuis vendredi dernier 2 juillet à la prison de Poitiers-Vivonne.
Enfin, Joseba Fernandez Aspurz et Mattin Olzomendi, également incarcérés à Poitiers-Vivonne, sont entrés en grève de la faim en solidarité avec Maite et les autres prisonniers isolés samedi
dernier 3 juillet.
Askatasuna exprime toute sa solidarité à ces prisonniers et à leurs proches et dénonce avec force toutes les mesures de rétorsion appliquées aux prisonniers basques parmi lesquelles l’isolement
sous toutes ses formes. Il est inacceptable que des droits aussi essentiels que ceux de ne pas être isolé doivent faire l’objet de luttes aussi radicales. De même que l’ensemble du Collectif des
Prisonniers Politiques Basques actuellement en lutte, nous exigeons la reconnaissance par l’Etat français de sa participation directe dans le conflit politique basque (prouvée chaque jour par ce
genre de mesure) et le respect de tous les droits de tous les prisonniers politiques basques MAINTENANT.
Euskal Herria le 6 juillet 2010
http://www.askatu.org
Source : Bellaciao
Par The Electronic Intifada
"Kramer, qui est aussi Professeur (fellow ) de l’influent Institut de Washington pour pour la politique Proche Orientale (Near East Policy (WINEP), a lancé cet appel au début du mois, lors d’un discours à la conférence de Herzliya, dont une vidéo est affichée sur son blog ( "Jeunes Gens Superflus,7 Février 2010).
Dans ce discours Kramer a rejeté les points de vue communément admis que la « radicalisation » des islamistes est lié à la politique américaine et à son soutien inconditionnel d’Israël ou au soutien permettant l’émergence de dictatures despotiques. Il estime que cette radicalisation est inhérente à la démographie des sociétés musulmanes comme au Yémen, en Irak, en Afghanistan et la bande de Gaza occupée par Israël. Trop d’enfants, soutient-il, conduit à un nombre superflu « de jeunes gens » qui deviennent ensuite des radicaux violents.
Kramer a proposé que le nombre d’enfants palestiniens nés dans la bande de Gaza soit délibérément freiné, et prétend que cela « se ferait plus vite si l’Occident cessait de fournir des subventions néonatales aux Palestiniens ayant le statut de réfugiés ».
En raison du blocus israélien, la grande majorité des Palestiniens de Gaza dépendent maintenant de l’aide alimentaire de l’ONU. Que ni l’ONU, ni toute autre agence, ne devraient fournir aux Palestiniens des produits spécifiquement « néo natals ». Il préconise donc la cessation de toute assistance humanitaire dans ce domaine, afin d’incitater pour les Palestiniens à se reproduire.
Il a ajouté, "Les sanctions actuelles d’Israël contre Gaza ont un but politique – miner le régime du Hamas - mais s’ils devraient aussi casser la croissance démographique galopante de Gaza, comme cela semble s’amorcer être le cas, cela pourrait amorcer une limitation de la culture du martyr qui exige un apport constant d’hommes jeunes en surnombre ». Ceci, selon lui, permettrait de résoudre la question de la radicalisation islamique "à sa source."
La Convention de L’ONU de 1948 sur la Prévention et la Punition du Crime de Génocide, créée dans le sillage de l’holocauste nazi, définit le génocide pour y inclure des mesures « visant à entraver les naissances au sein » d’un groupe spécifique « national, ethnique, racial ou religieux ».
La Weatherhead Center de Harvard, se décrit comme « le plus grand centre de recherche international au sein de la Faculté des Arts et des Sciences de l’Université Harvard." En plus de ses positions à Harvard et WINEP, Kramer est « président élu » du Shalem Collège de Jérusalem, une institution de l’extrême droite sioniste qui aspire à être le « Collège du Peuple Juif ».
Des orateurs pro Israéliens en provenance des États-Unis interviennent souvent à la conférence d’Herzliya, un rassemblement annuel influent de l’establishment politique et militaire d’Israël. La conférence de cette année a aussi vu l’intervention du chroniqueur de Le New York Times, Thomas Friedman, et, pour la première fois, par un responsable palestinien, Salam Fayyad, Premier ministre nommé par l’Autorité Palestinienne basée à Ramallah. . L’appel de Kramer pour empêcher les naissances palestiniennes reflète une très ancienne préoccupation Israélienne et sioniste au sujet d’une soi-disant « menace démographique » pour Israël, les Palestiniens étant sur le point de mettre en minorité les juifs israéliens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.
Ces idées racistes extrémistes ont été exprimées à la conférence d’Herzliya, dans le passé. En 2003, par exemple, le Dr Yitzhak Ravid, un Israélien expert en armement du gouvernement, appelait Israël à « mettre en œuvre une politique très stricte de planification familiale par rapport à sa population musulmane », une référence aux 1,5 million de citoyens Palestiniens d’Israël. "
Tout Québécois francophone soucieux de préserver son identité culturelle et celle de sa nation devrait comprendre instinctivement le geste posé récemment par le Conseil mohawk de Kahnawake d’exiger que les personnes qui ne sont pas membres de la communauté mohawk quittent le territoire de la réserve.
Depuis quatre cents ans, les Mokawks ont réussi à préserver leur société distincte malgré toute la pression sociale, économique et culturelle à laquelle ils ont été soumis au Québec, au Canada et aux États-Unis.
Ils ont presque perdu leur langue.
Ils ont perdu la plus grande part de leur territoire sur la rive sud de Montréal. Il ne leur reste, comme rempart principal de leur identité collective, qu’un petit territoire à l’entrée sud du Pont Mercier.
Ils tiennent à le défendre, comme ils l’ont toujours fait, comme la prunelle de leurs yeux.
Nous sommes près de six millions de Québécois francophones. Et nous craignons pour notre sécurité identitaire, comme l’a constaté la Commission Bouchard-Taylor.
Ils ne sont que huit mille Mohawks à Kahnawake.
Quand on connait les relations de plus en plus étroites et fréquentes entre les personnes dans nos sociétés
contemporaines, combien d’années, pensez-vous, que ça prendrait avant que le caractère mohawk du territoire s’atténue et vienne même à disparaitre ?
Je connais bien les Mohawks de Kahnawake. En 1999, j’ai participé à la négociation de dix ententes qui sont le fondement des relations que le Québec entretient avec eux et, présentement, je
participe à la révision de ces ententes.
J’apprécie énormément leur fierté nationale et leur désir d’assurer la continuation de leur communauté millénaire. Je sais de manière certaine qu’ils n’entretiennent aucun mépris à l’égard de leur voisins non-mohawks et qu’ils veulent développer avec eux des relations fondées sur la compréhension et le respect mutuel.
À nous de les comprendre et de les aider dans cette tâche difficile. La présence parmi nous d’une communauté mohawk vibrante et dynamique est une richesse pour le Québec.
Soutenons leur action de lutte contre le grand capitalisme, soutenons les Dongria…
source : LGV
Livre à ce sujet : Histoire de l’Inde
Aux médias officiels,
Aux organisations indépendantes de défense des droits humains,
Au gouvernement de l'État du Chiapas,
Au gouvernement fédéral du Mexique,
Au gouvernement de l'État espagnol,
À la société civile internationale,
Aux adhérent-e-s à la Sexta Declaración de la Selva Lacandona,
Aux bases de soutien de l'EZLN et aux Conseils de bon gouvernement (JBG),
À l'EZLN
Dans le but de miner l'alternative zapatiste, le gouvernement de l'État du Chiapas, de la gauche institutionnelle mexicaine (PRD), et l'extrême droite qui
tient le gouvernement fédéral (PAN) fomentent des affrontements et des attaques au travers d'organisations paramilitaires comme "l'Armée de Dieu" ou "l'OPDDIC". Ces organisations, constituées
de membres du PRIet d'autres éléments violents sans la moindre éthique, s'acharnent contre l'objectif commun : les bases de soutien de l'EZLN.
Le conflit pour la récupération des terres devient brûlant. Deux visions antagoniques s'affrontent. D'un côté, ceux qui travaillent la terre et en prennent soin. De
l'autre, ceux qui prétendent la leur arracher pour l'exploiter.
Février 2010 déstabilise le Chiapas. D'après les informations rendues publiques ces derniers jours, de graves affrontements, avec menaces de mort et de disparition forcée contre les autorités communautaires adhérentes à l'Autre Campagne et bases de soutien zapatistes, se sont produits. L'armée et différents corps de police offraient fin janvier les prémices de ce scénario avec les expulsions violentes de Bolon Ajaw, Montes Azules, Bachajón, Mitzitón et la communauté 5 de Marzo.
La suite prévisible envisagée dans les hautes sphères gouvernementales indique un très probable danger pour la stabilité de communautés comme Nuevo San Gregorio,
Nuevo Salvador Allende, Nuevo San Pedro, 6 de Octubre, Laguna el Paraíso, Ojo de Agua el Progreso, Ojo de Agua la Pimienta, SanJacinto Lacanjá, Nueva Galilea, Chuncherro, Benito Juárez et
Ranchería Corrozal.
La stratégie persistante de harcèlement et de destruction de la part des entreprises multinationales d'écotourisme pour reconquérir le terrain nécessite de
radicales mesures contre-insurrectionnelles, que les instances officielles leur servent sur un plateau. C'est ainsi que, de nouveau, les médias deviennent un outil fondamental pour la
déstabilisation des réseaux sociaux. En ce sens, et comme nous l'avons fait fin novembre 2009, nous dénonçons les informations faussées déversées dans certains médias. Si on n'offre que
l'information recueillie auprès de l'une des deux parties en conflit, où est l'éthique professionnelle ? Dans un contexte comme celui du Chiapas, ne pas donner la parole aux deux parties est pour
le moins tendancieux.
La Confédération générale du travail (CGT) de l'État espagnol fait savoirqu'elle est en état d'alerte et annonce que si la situation reste à ce niveau de tension, elle entreprendra dans les prochains jours des actions de mobilisation et de dénonciation publique coordonnées pour exiger l'arrêt des inadmissibles exactions commises contre les communautés zapatistes.
Pour le droit à la terre et au territoire des peuples originaires,
Pour l'arrêt de la connivence avec les organisations paramilitaires,
Pour l'imprescriptible respect de la Terre-Mère.
Non aux entreprises et projets écotouristiques.
Liberté pour les emprisonné-e-s pour fait de lutte.
Vivent les bases de soutien et l'EZLN !
Pour l'autonomie et l'autogestion de la lutte sociale !
José Pascual Rubio Cano, Secrétaire aux relations internationales de la CGT de l'État espagnol
Madrid, 10 février 2010
(Traduit par el Viejo)