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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 11:00

Près de 760 prisonniers politiques basques, élus et militants politiques, syndicaux, journalistes, activistes sociaux, membres d'ETA, etc... sont en grève de la faim depuis hier mardi 26 janvier 2010 en France et en Espagne.

Les medias de tout acabit observent un mutisme total...
760... un détail de l'Histoire, sans doute... Le silence s'impose!
Si ça se passait à Cuba, en Bolivie ou au Venezuela, l'ONU aurait déjà préparé une invasion par Yankees interposés...

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:53

Par Tourtaux

Traduit du castillan par JMB...

Ils près de 400 coopérants de la brigade médicale cubaine en  Haïti,  ils(elles) ont apporté la plus importante aide sanitaire au peuple  haïtien durant les 72 premières heures après le tremblement de terre récent.  Cette information a été censurée par les grands médias internationaux.
Et  c'est que l'aide de Cuba n'est pas arrivée au peuple de la Haïti avec le  tremblement de terre.Cuba développe en Haïti dès 1998 un Plan Intégral de Santé, par lequel sont plus passé plus de 6000 coopérants de la santé.
Des heures  après la catastrophe, le même 13 janvier, se joignaient à la brigade cubaine 60  spécialistes en catastrophes, les composants du Contingent "Henry Reeve", qui  volaient depuis Cuba avec médicaments, sérum, plasma et des aliments.
Les  médecins cubains ont aménagé un hôpital de campagne, en soignant des milliers de  personnes par jour et en réalisant des centaines d'opérations chirurgicales dans  5 points de Port-au-Prince. De plus, autour de 400 jeunes
hommes de Haïti formés  comme médicaux à Cuba se joignaient comme renfort à la brigade cubaine.
Les grands moyens médias ont étouffé tout cela. Le journal El Païs, le  15 janvier publiait une infographie sur "l'Aide financière et les équipes  (équipements) d'aide", dans laquelle Cuba n'apparaissait pas même entre les 23  états qui ont apporté une collaboration. La chaîne américaine Fox News osait même affirmer que  Cuba est un des pays voisins des Caraïbes qui  n'est pas arrivé à prêter une aide. 
Des voix critiques des l'Etats Unis ont dénoncé ce traitement d'e l'information, bien que toujours dans des  espaces très limités de diffusion.

Laurence Korb, un ex-sous-secrétaire de Défense et  maintenant lié avec le Center for American Progress demandait au  gouvernement d'Obama "de mettre l'expérience d'un voisin
comme Cuba à profit",        pays     qui  "a les meilleurs corps médicaux du monde", et dont "nous avons  beaucoup à "apprendre".
Gary Maybarduk, un ex-fonctionnaire du  Département d'État, a proposé de livrer (remettre) aux brigades médicales  cubaines un équipement durable médical avec l'usage d'hélicoptères militaires  des Etats Unis pour qu'ils (elles) puissent se déplacer vers des localités peu  accessibles de la Haïti.

Et Steve Clemons, du New America Foundation  et éditeur du blog politique The Washington Post affirmait que la  collaboration médicale entre Cuba et les Etats Unis en Haïti pourrait engendrer la  confiance nécessaire pour casser même la stagnation qui a existé dans les  relations entre les USA et Cuba durant des décennies.

Mais  l'information sur le tremblement de terre d' Haïti, en provenance de grandes  agences de presse et de corporations médiatiques placées dans les grandes  puissances, ressemble plus à une campagne de propagande sur les dons des pays et  des citadins les plus riches du monde. Bien que la vulnérabilité devant la  catastrophe à cause de la misère est répétée plusieurs fois par les grands  moyens, aucun n'a voulu analyser le rôle des économies de l'Europe  ou des Etats Unis dans l'appauvrissement d'Haïti.


Source : Xarlo

 
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:24

lundi 18 janvier 2010

 

Associated Press-Collecte organisée à Gaza pour Haïti, lors d’une action de protestation

en faveur de la libération des détenus Palestiniens en Israël. 

(Photo : Hatem Moussa)

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 20:44

Le nombre officiel de suicides parmi les détenus français en 2009 a été communiqué par Michèle Alliot-Marie dans son discours à la Chancellerie ce lundi, et il se monterait à 122. Seulement en une année ! En attendant, des associations indépendantes de surveillance des organismes pénitentiaires comme l’Observatoire International des Prisons (OIP) ou Ban Public annonçaient déjà 128 suicides et morts suspectes au cours de l’année passée. Ces chiffres confirment la mauvaise réputation de la France en matière pénitentiaire, avec un taux de suicide qui atteint 20 pour 10 000 (selon L’Institut national d’études démographiques), le plus élevé en Europe. Entre le ministère, les associations de proches de détenus ou la communauté psychiatrique, les explications diffèrent

 


Pas de « secrets d’Etat » mais un tabou

 

Pour la ministre de la Justice, interrogée le 15 janvier dernier, « les suicides dans les prisons sont des drames humains, ce ne sont en rien des secrets d’Etat ». Pourtant, il reste difficile d’obtenir les chiffres, de savoir ce qu’ils incluent ou non. La loi du silence a la peau dure, et les problématiques des prisons françaises restent taboues. Face au nombre croissant de suicides, Michèle Alliot-Marie avait annoncé, en été 2009, des mesures d’urgence qui n’avaient pas vraiment convaincu (matelas anti-feu, draps indéchirables et pyjamas en papier pour les détenus les plus fragiles, formation supplémentaire pour les surveillants…). Mais quand il s’agit de parler de la politique pénitentiaire de manière plus globale et pertinente, on se heurte à un mur de langue de bois.

Comment expliquer une surpopulation carcérale qui atteint à certains endroits les 200% (4 détenus dans 9m) ? Pourquoi construire de nouvelles prisons alors même que le Conseil de l’Europe recommande aux états membres de limiter autant que possible les peines privatives de liberté ? Pourquoi peut-on rester en prison si longtemps avant d’être jugé, c’est-à-dire alors que l’on est présumé innocent ? Les prisons françaises sont-elles des lieux de réinsertion ou, comme on l’entend souvent, de véritables écoles du crime ?Des questions qui se posent lorsque l’on se trouve devant cet effrayant constat : le nombre de suicides en prison a été multiplié par 5 en cinquante ans.


Des conditions de détention inhumaines


Pour les associations de veille ou de proches de détenus, il n’y a pas de doute. Les prisons françaises sont une véritable honte pour notre démocratie. Il faut dire que le Comité européen de prévention de la torture, autorité officielle s’il en est, a épinglé la France à plusieurs reprises, l’enjoignant à « [accorder] sans délai la plus haute priorité à la mise en place d’une stratégie cohérente de lutte contre le surpeuplement qui affecte le système pénitentiaire ». Déjà, il y a quelques années, le film pirate montrant l’intérieur de la maison d’arrêt de Fleury Mérogis avait choqué. Douches moisies, cellules insalubres où le jour peine à percer le grillage serré aux fenêtres, quartier disciplinaire digne d’une dictature du siècle dernier.

L’OIP a d’ailleurs récemment lancé une campagne d’affichage montrant un homme, visiblement amoindri, derrière des barreaux, avec un texte qui choque et donc qui interpelle : « Si ça peut vous aider à donner, dites vous que cet homme est un chien » (Photo d’illustration). Il s’agit donc d’ouvrir les yeux sur les conditions de détention en France, que l’on n’accepterait pas pour un animal mais que les prévenus ou condamnés subissent quotidiennement. Dans le livre Les détenus et leurs proches : Solidarités et sentiments à l’ombre des murs, Gwenola Ricordeau, sociologue, expose aussi la fragilité du lien avec l’extérieur, un lien rendu encore plus difficile par l’absence généralisée d’intimité pour les familles ou les couples.


La mort plutôt que l’enfermement


Pour le Docteur Baron-Laforet, psychiatre, la surpopulation des prisons n’est pas liée au nombre de suicides. Les raisons qui motivent ces actes varient selon les personnes, mais la prison est pour tous un terreau de détresse. Elle commence par établir plusieurs faits : la population carcérale est jeune (29 ans de moyenne d’âge) et essentiellement masculine, 60% des suicidés sont des prévenus (en attente de jugement NDLR), les trois quarts des suicides se produisent pendant la première année. Par ailleurs, les personnes présentant des « états limites à expression psychopathique » représenteraient entre 10 et 60 % de la population en prison. Pour ces personnes, un suivi psychologique individuel serait vivement conseillé, mais on est encore loin.

Baron-Laforet met aussi en avant la difficile adaptation à l’enfermement et à la perte des repères. Dès que l’on arrive en prison, on n’est plus maître de ses allées et venues, on ne possède plus d’espace intime. Ce sont les surveillants qui vous disent où aller, et quand. Le rapport au corps change, et ses limites sont exposées. La relation avec les autres aussi est différente, dépendante. Le détenu est d’emblée mis en position de faiblesse, et la privation de liberté le rend hypersensible à tout évènement positif ou négatif. Selon le docteur baron-Laforet, « le suicide peut être une façon de reprendre le dessus, une façon d’affirmer son autonomie, même au détriment de sa vie ». Une idée que tendrait à confirmer ces extrait, anonymes, du livre Paroles de Détenus  « En prison, la mort ne fait pas peur. Ce qui fait peur, ce sont les vingt ans à passer dans une cellule. », « La prison c’est comme un long sommeil dont on voudrait sortir. Un coma capricieux fait de noir, d’éclaircies. La prison c’est le vide, le néant, l’amnésie. C’est la nuit qui se traîne et ne veut pas finir. »

La France, pays qui ne cesse de se proclamer toujours plus démocratique alors que les charters d’afghans décollent sur fond d’identité nationale, pays de vainqueurs toujours pas revenus de 1998, pays tellement en avance sur le plan des droits de l’homme, pays des lumières et des esprits libres…Elle est aussi la France qui enferme, parfois avant de juger, celle qui dégrade toute une humanité, celle qui cette année encore a gagné ce trophée, celui du nombre de suicides chez les incarcérés…

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:16

Réflexions du compañero Fidel

 

 

HAÏTI MET À L’ÉPREUVE L’ESPRIT DE COOPÉRATION

 

 

Les nouvelles qui parviennent d’Haïti confirment le grand chaos qu’on était en droit d’attendre dans la situation exceptionnelle engendrée par la catastrophe.

Surprise, étonnement, commotion dans les premiers instants, désir dans les recoins les plus éloignés de la planète de prêter de l’aide sans retard… Qu’envoyer et comment le faire vers une petite île des Caraïbes depuis la Chine, l’Inde, le Vietnam et d’autres endroits situés à des dizaines de milliers de kilomètres de distance ? L’ampleur du séisme et la pauvreté du pays génèrent dans les premiers instants des idées de besoins imaginaires qui donnent lieu à toutes sortes de promesses possibles qu’on s’efforce ensuite de concrétiser par tous les moyens.

Pour nous, Cubains, nous avons compris que le plus important était de sauver des vies, ce pour quoi nous sommes entraînés face non seulement à des catastrophes de ce genre, mais aussi à d’autres désastres naturels de nature sanitaire.

Des centaines de médecins cubains étaient déjà sur place, ainsi qu’un bon nombre de jeunes Haïtiens aux origines modestes, convertis en de bons professionnels de la santé, car c’est à cela que nous avons consacré notre coopération avec ce pays frère et voisin depuis de longues années. Une partie de nos compatriotes était toutefois en vacances, tandis que des Haïtiens se formaient ou étudiaient à Cuba.

Le tremblement de terre a dépassé tous les calculs : les modestes demeures de pisé et de torchis – dans une ville de presque deux millions d’habitants – ne pouvaient pas résister. De solides bâtiments publics se sont effondrés, des îlots entiers se sont écroulés sur leurs habitants qui se trouvaient chez eux alors que la nuit tombait et qui furent ensevelis sous les ruines, vivants ou morts. Les personnes blessées qui remplissaient les rues réclamaient des secours. La force des Nations Unies (MINUSTAH), le gouvernement et la police se sont retrouvés sans direction ni commandement. Ces institutions employant des milliers de personnes se sont attelées dans les premiers moments à la tâche de savoir quelles sont celles qui étaient en vie et où.

La première chose qu’on faite nos médecins dévoués en Haïti et les jeunes spécialistes de la santé formés à Cuba, c’est de communiquer entre eux afin de connaître leur sort et de savoir sur quoi ils pouvaient compter pour aider le peuple haïtien dans cette tragédie.

Ceux qui étaient en congés à Cuba et les médecins haïtiens qui suivaient une spécialisation dans notre pays se sont aussitôt préparés à partir. D’autres experts cubains en chirurgie qui avaient rempli des missions difficiles se sont offerts à les accompagner. Ainsi, en moins de vingt-quatre heures, nos médecins avaient déjà soigné des centaines de patients. Aujourd’hui, 16 janvier, à peine trois jours et demi après la tragédie, ils avaient traité plusieurs milliers de victimes.

Ce samedi midi, la direction de notre brigade a informé entre autres :

« Ce que font les compagnons est vraiment digne d’éloge. Ils sont tous d’avis que ce qui s’est passé au Pakistan pâlit en comparaison [il y a eu là-bas un grave séisme où certains ont travaillé]. Là-bas, ils avaient dû soigner bien des personnes ayant souffert de fractures, parfois mal consolidées, ou l’écrasement de membres, mais ici ça dépasse tout ce qu’ont peut imaginer : de nombreuses amputations ; il faut pratiquement amputer en plein air : c’est l’image de ce qu’ils avaient supposé se passer pendant une guerre. 

« … l’hôpital Delmas 33 fonctionne déjà ; il compte trois blocs opératoires dotés de groupes électrogènes, des secteurs de consultation, etc., mais il est absolument bondé.

« …douze médecins chiliens nous ont rejoints, dont un anesthésiste, ainsi que huit médecins vénézuéliens, et neuf religieuses espagnoles ; on attend d’un moment à l’autre dix-huit Espagnols auxquels l’ONU et le ministère haïtien de la Santé publique avaient confié l’hôpital, mais qui n’avaient pas les ressources d’urgence qui n’avaient pas pu arriver, si bien qu’ils ont décidé de se joindre à nous et de commencer à travailler sans retard.

« …trente-deux médecins haïtiens résidents ont été envoyés ici, dont six allaient partir directement à Carrefour, un endroit totalement dévasté. Les trois équipes de chirurgiens cubains qui sont arrivées hier ont aussi fait le voyage.

« …nous opérons dans les installations médicales suivantes à Port-au-Prince : l’hôpital La Renaissance, l’hôpital de la Sécurité sociale et l’hôpital de la Paix.

« …quatre centres de diagnostic intégral fonctionnent aussi. »


Cette information donne une petite idée de ce que font en Haïti les personnels médicaux de Cuba et ceux d’autres pays qui travaillent avec eux, parmi les premiers à être arrivés dans ce pays. Notre personnel est disposé à coopérer et à joindre ses forces avec tous les spécialistes de la santé envoyés de partout pour sauver des vies dans ce peuple frère. Haïti pourrait se convertir en un exemple de ce que l’humanité peut faire pour soi. La possibilité et les moyens existent ; c’est la volonté, toutefois, qui fait défaut.

              Plus l’on mettra de temps à enterrer ou à incinérer les morts, à distribuer des aliments et d’autres produits vitaux, et plus les risques d’épidémies et de violences sociales s’aggraveront.

             Haïti permettra de prouver combien de temps l’esprit de coopération durera avant que ne l’emportent l’égoïsme, le chauvinisme, les intérêts mesquins et le mépris d’autres nations.

             Les changements climatiques menacent toute l’humanité. Le séisme de Port-au-Prince nous rappelle à tous, à peine trois semaines après, à quel point nous avons été égoïstes et suffisants à Copenhague !

             Les pays observent de près tout ce qu’il se passe en Haïti.
L’opinion publique mondiale et les peuples seront de plus sévères et implacables dans leurs critiques.

 

 

Fidel Castro Ruz

Le 16 janvier 2010

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