En France, de nombreuses familles tsiganes
(quelque six mille hommes, femmes, vieillards, enfants) furent internées dans des camps gérés par l'administration française.
Cela s'est passé entre 1940 et 1946.
Nos livres d'histoire sont silencieux.
Par La revue Différences
Nous connaissons la résistance des français face à l'occupant allemand de
même que le versant sombre de la collaboration. Mais de ces visites, faites le dimanche en famille, au camp des " nomades ", l'Histoire n'a rien retenu.
De chaque côté des barbelés, que l'on soit " nomades " ou villageois, le silence nous vole un pan de notre histoire commune.
Exigence de vérité, devoir de mémoire, reconnaissance et hommage aux survivants de ces épreuves. Il y a urgence, ils s'effacent dans l'oubli.
Le projet est parrainé par le cinéaste Tony Gatlif
Il est encadré par un comité scientifique composé d’historiens : Henriette Asséo, Emmanuel Filhol, Marie Christine Hubert, Alain Reyniers, Jacques Sigot
Il est porté par un comité d’organisation composé des associations suivantes : ANGVC (Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques) / ASNIT (Association Sociale Nationale Internationale
Tzigane) /FNASAT-Gens du voyage (Fédération Nationale des Associations Solidaires d'Action avec les Tsiganes et les Gens du voyage) / LDH (Ligue des Droits de l'Homme) / MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples) / Romani Art / UFAT (Union
Française des Associations Tsiganes)