18 février 2010
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Par AFP
L'ex-membre d'Action directe, Georges Cipriani, doit savoir le 24 février si sa nouvelle demande de libération conditionnelle est acceptée, tandis que des manifestations sont prévues pour réclamer sa mise en liberté et celle de Jean-Marc Rouillan, a annoncé jeudi un comité de soutien. Une nouvelle demande de libération conditionnelle de Georges Cipriani a été examinée le 5 février lors d'une audience à la prison d'Ensisheim (Haut-Rhin), où il est détenu. Le tribunal d'application des peines (TAP) "antiterroriste" de Paris doit rendre sa décision le 24, selon son avocat, Jean-Louis Chalanset.
Le 21 février, cela fera 23 ans que Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan, cofondateur du mouvement d'extrême gauche, sont incarcérés, "faisons de 2010 l'année" de leur libération, écrit dans un communiqué le collectif "Ne laissons pas faire". Une manifestation est prévue samedi autour de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), où est détenu Jean-Marc Rouillan, tandis que des rassemblements et débats sont programmés jusqu'en avril en province (Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Grenoble, Dijon, Tours), a précisé à l'AFP un membre du collectif, Alain Pojolat. En avril dernier, le TAP avait accordé un régime de semi-liberté pour une durée d'un an à Georges Cipriani, mais le parquet général s'était opposé à cette mesure, finalement refusée en août par la cour d'appel de Paris. "Il y a une volonté politique pour qu'il ne sorte pas, mais Georges Cipriani a constitué un dossier qui serait accepté pour n'importe quel autre détenu, il a bon espoir", a commenté Alain Pojolat.
Jean-Marc Rouillan, atteint d'une maladie dégénérative rare, a été transféré en janvier de Toulouse à Fresnes et a, lui aussi, déposé une nouvelle demande de libération, selon le collectif.