C'est l'espace (un de plus mais il n'y en a jamais assez) des sans-voix, des opprimés, mais aussi celui des femmes et des hommes qui agissent pour le plus grand bien de la Révolution.
Coincé entre Al Qaïda et les Armes de Destruction Massive (ADM) fictives de Saddam Hussein, Bush décide, en toute « légitime défense », d’attaquer l’Irak. Derrière les bombardiers US suivaient les jets des multinationales du pétrole, dont celui du Carlyle Group.
Qui est Carlyle ?
Le Groupe Carlyle, contrairement aux Armes de Destruction Massives de Saddam Hussein, n’est pas un mythe. C’est une société d’investissement américaine fondée en 1987. Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d’activités, comme l’aéronautique, la défense, l’industrie automobile et des transports, l’énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 89,3 milliards de dollars de capitaux propres et il emploie plus de 515 professionnels de l’investissement dans 21 pays. Les différentes entreprises de son portefeuille emploient, quant à elles, plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.
Le groupe Carlyle compte parmi ses membres actifs l’ancien Premier ministre britannique JohnMajor, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.
Nous supposons que ce n’est pas un scoop que de signaler, au passage, que c’est Carlyle Group qui a installé Hamid Karzaï comme président d’Afghanistan. Karzaï. Avant de devenir président d’Afghanistan, Karzaï était un employé salarié... de Karlyle Group.
Le groupe Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc non tenu de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que le nombre de leurs parts respectives.
Carlyle est: premier groupe de pression aux Etats-Unis, avant l’AIPAAC, lobby sioniste. Tout candidat à la présidence des Etats-Unis doit faire allégeance, et ce bien avant les Primaires, à ces deux lobbys. Cala n’empêche pas des passerelles entre ces deux groupes.
C’est le même Carlyle Group qui a décidé de l’invasion de l’Irak. Les bénéfices qu’il y a récoltés semblaient assez justifiés par rapport au prix, dérisoire aux yeux de l’establishment américain, de 1 million de civils irakiens morts durant cette guerre.
Ce même groupe a joué un rôle décisif dans la décision du Prix Nobel Obama de faire la guerre, à travers le servile Qatar et la France "américain" du tout aussi sevile de Sarkozy, à la Libye souveraine.