C'est l'espace (un de plus mais il n'y en a jamais assez) des sans-voix, des opprimés, mais aussi celui des femmes et des hommes qui agissent pour le plus grand bien de la Révolution.
"Landay" signifie littéralement "le bref" : il s'agit en effet de poèmes très courts, de 2 vers libres en 9 et 13 syllabes. Sayd Bahodine Majrouh, poète afghan, assassiné par les Talibans le 11 février 1988 à Peshàwar, au Pakistan, esprit libre et humaniste, a recueilli dans les vallées pashtounes, accompagné de sa soeur, ces
chants de femmes afghanes, aussi fulgurants que brefs, autant de plaintes, "d'implacables défis, de sanglots qui crachent du sang, de désirs fous et piégés, de destins inhumains déjà voués à
la mort..."
Dans le cadre de notre petit concours, des landays extraits de cet ouvrage de Sayd Bahodine Majrouh, Le suicide et le chant, poèsie populaire des femmes pashtounes, Ed. Gallimard, Série
Asie Centrale, 1994, vous seront proposés.