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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 12:31

Dans les nouveaux programmes, le chapitre dédié à l'étude de "la civilisation musulmane" en cours d'Histoire, en Seconde, serait remplacé par "l'Occident chrétien".

Une classe de seconde (AFP)

Une classe de seconde (AFP)

Par NOUVELOBS

Le cours dédié à "la civilisation musulmane" en cours d'Histoire-géo
en Seconde pourrait disparaitre au profit de "l'Occident chrétien médiéval", avance le site Rue89, jeudi 18 février.

Actuellement, les lycéens étudient le chapitre intitulé "La Méditerranée au XIIe siècle : carrefour des civilisations" qui traite des "espaces de l'Occident chrétien, de l'Empire byzantin et du monde musulman" et des "différents contacts entre ces trois civilisations : guerres, échanges commerciaux, influences culturelles".
Si les nouveaux programmes sont adoptés en septembre prochain, le chapitre deviendra :" La civilisation rurale dans l'Occident chrétien médiéval, du IXe au XIIIe siècle".
La phase de consultation des enseignants sur le sujet va ainsi durer "jusqu'au 12 mars" et "le texte final devrait être présenté au Conseil supérieur de l'éducation le 1er avril".

"C'est une répétition du programme de cinquième !"


Interrogé par Rue89, Alice Cardoso, responsable de l'Histoire-géo au sein du Syndicat national des enseignements de second degré (Snes), explique que "le Snes a été reçu par le président du groupe d'experts [qui a rédigé les nouveaux programmes]. On a demandé le maintien du chapitre sur la Méditerranée mais on nous a expliqué que les connaissances des élèves sur l'Occident chrétien médiéval étaient très succinctes... Alors que c'est une répétition du programme de cinquième au collège !" En effet, en classe de cinquième, les collégiens étudient le chapitre "La chrétienté occidentale" !







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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 11:39


Parce qu’il a fait éclater le scandale des magistrats faussaires en 1992, Benyoucef Mellouk continue d’affronter la machine judiciaire. Après une condamnation de 4 mois de prison ferme pour diffamation, confirmée à huis clos en juillet 2008, M. Mellouk sera rejugé une seconde fois, lundi prochain. Ses plaignants, les ex-ministres de l’Intérieur, Mostefa Mohammedi, et des Moudjahidine, Mohamed Djeghaba, n’ont pas apprécié que leurs proches soient cités comme faussaires.


Par Salima Tlemçani - El Watan, 17 février 2010

L’infatigable Benyoucef Mellouk, l’homme par qui le scandale des magistrats faussaires est arrivé, comparaîtra lundi prochain devant la cour d’Alger, pour répondre du délit de diffamation. A l’origine, une plainte déposée par deux anciens ministres, Mostefa Mohammedi, de l’Intérieur et Mohamed Djeghaba, des Moudjahidine, sept ans après l’éclatement de l’affaire en 1992, et où Mellouk avait cité, preuves à l’appui, les noms de leurs proches parmi les magistrats faussaires. En février 2008, soit 9 ans plus tard, Mellouk est déféré au tribunal de Sidi M’hamed, qui le condamne à 4 mois de prison ferme, en dépit d’une majestueuse plaidoirie de maître Mokrane Aït Larbi rappelant au jeune magistrat, qui présidait l’audience, le principe de la prescription.

A l’issue de ce procès auquel ont assisté de nombreux citoyens et anciens moudjahidine, le verdict est tombé comme un couperet, suscitant moult réactions. La première a été celle du concerné lui-même, qui, à sa sortie du tribunal, a déclaré : « C’est la mafia politico-judiciaire qui m’a condamné », défiant par la même occasion les plaignants, les deux ex-ministres, de l’affronter « devant les Algériens sur le dossier des magistrats faussaires pour faire éclater la vérité et rien que la vérité… ». Moins de deux ans après avoir fait appel de cette condamnation, Mellouk apprend incidemment dans les couloirs du Palais de justice de Abbane Ramdane, à Alger, que son affaire a été enrôlée et jugée à « huis clos », sans qu’il ne soit informé ou convoqué.

La cour a confirmé le premier jugement, en condamnant Mellouk à une peine de 4 mois de prison ferme, le 14 juillet 2008, sans sa présence ni celle de son avocat. Pour Mellouk, il s’agit « d’une négligence délibérée » qui a pour but de le sanctionner d’avoir dit la vérité, avec des preuves irréfutables. Ses preuves : ce sont ces dossiers accablants de plus de 300 cas de magistrats faussaires qui ont utilisé la corruption pour obtenir des postes, et qu’il traîne depuis 1992. A cette époque, Mellouk était fonctionnaire au service des affaires sociales et du contentieux du ministère de la Justice et venait d’étaler les résultats de son enquête sur les colonnes de l’Hebdo libéré – un journal qui a disparu –, en réclamant une enquête judiciaire.

Il ne cesse de dénoncer ceux qui ont falsifié l’histoire

En réaction, c’est contre lui et le journal que la machine judiciaire est mise en branle par Abderrahim Kherroubi, ex-ministre de la Justice. Poursuivi pour « vol et divulgation de dossiers confidentiels », il sera condamné, en 1997, à une peine de trois années avec sursis et durant sa détention préventive, certains dossiers sur lesquels il a travaillé ont été subtilisés. Sorti encore plus fort de cette rude épreuve, Mellouk déclare que son combat continue, car il ne fait que « démasquer les harkis tapis dans les rouages de l’Etat, et qui pour bon nombre d’entre eux occupent de hauts postes de responsabilité ».

En dépit des menaces de mort, des intimidations et des pressions, il ne cesse de dénoncer « ceux qui ont falsifié l’histoire de la Révolution. Je ne regrette rien, quitte à être condamné à mourir en prison », dit-il. Selon lui, l’affaire des magistrats faussaires « implique plusieurs ministres de la Justice, et le dossier en béton qu’il affirme détenir, contient 200 affaires de corruption, d’abus d’autorité et 300 affaires de faux et usage de faux mettant en cause de nombreuses personnalités dans le gouvernement. Il se trouve que de nombreux magistrats mis en cause ont des appuis solides dans les hautes sphères de l’Etat, ce qui les préserve de toute poursuite judiciaire.

De nombreux cadres de la justice n’ont jamais fait la révolution et certains après vérification des faits étaient entre 1954 et 1962 au service de l’administration coloniale et membres du Comité de salut public alors que d’autres faisaient partie de la promotion Lacoste et des harkis ». Très graves révélations qui provoquent, en 1999, la riposte de Mostefa Mohammedi et Mohamed Djeghaba, deux anciens ministres dont des proches sont cités par Mellouk. Ils déposent plainte pour diffamation et pour la seconde fois, cet ex-fonctionnaire, pourtant chargé d’assainir les plans de carrière de ses collègues de la chancellerie, se retrouve condamné à une peine de 4 mois de prison ferme, confirmée à l’issue d’un procès tenu à huis clos, pour avoir dit une vérité vérifiable. Mais la Cour suprême a accepté son pourvoi en cassation et le procès aura lieu lundi prochain, à la cour d’Alger, avec une nouvelle composition.

Contacté hier, Mellouk accuse la « mafia politico-judiciaire » d’être à l’origine de la cabale dont il fait l’objet. « Mon combat est un devoir que je ne regrette pas, parce que j’ai les originaux de tous les documents qui attestent ce que j’avance… », souligne Mellouk.

 

 

 

 

 

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 09:43


Par Gilles Bonafi
Note d’information n°3 (février 2010)

Voici la liste des pays les plus endettés dans le monde développé, selon les estimations pour 2010 réalisées par l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE):
1. Japon: 197,2% du PIB, 2. Islande: 142,5%, 3. Italie: 127,0%, 4. Grèce: 123,3%, 5. Belgique: 105,2%, 6. France: 92,5%, 7. Etats-Unis: 92,4%, 8. Portugal: 90,9%, 9. Hongrie: 89,9%, 10. Canada: 85,7%, 11. Royaume uni: 83,1%, 12. Allemagne: 82,0%.
Il faut noter que le vrai chiffre de l'endettement de la France est de 92,5 %, supérieur à celui des USA. Les 100% seront dépassés en 2011.

D'ailleurs, le produit intérieur brut de la France (PIB) a reculé de 2,2% sur l'année, la plus forte baisse depuis l'après-guerre, selon les chiffres de l'Insee et 412 000 emplois ont été perdus. Source : le Parisien "Crise : la pire récession en France depuis 1945."
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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 02:09



Le Parlement européen a inauguré l’année 2010 en approuvant, en plénière, le rapport d’initiative du député européen belge Marc Tabarella sur l’égalité des hommes et des femmes dans l’UE, qui enjoint la Commission à proposer une directive afin de lutter contre la violence de genre, d’instaurer un congé paternité dans toute l’Europe, ou encore une révision en matière d’égalité salariale et d’accès aux postes à responsabilité. Alors que l’un des grands chantiers de la nouvelle législature porte sur le congé maternité et une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie familiale, l’heure serait-elle venue de considérer la parité comme un élément essentiel de la politique européenne ?



Par
Charlotte Trillaud
L’Europe compte plus de 250 millions de femmes mais, si elles représentent 52, 6 % de la population, très peu osent cependant ambitionner un poste au sommet de l’Union européenne. L’année 2010 doit être un tournant pour les institutions européennes : en effet, le Parlement et la Commission viennent d’être renouvelés pour un nouveau mandat, et le traité de Lisbonne doit commencer à s’appliquer. 

Entre autres changements, la « Charte européenne des droits fondamentaux » devient juridiquement contraignante pour tous les États membres. Or, celle-ci stipule que l’égalité des hommes et des femmes doit être respectée « dans tous les domaines, y compris en matière d’emploi, de travail et de rémunération » (article 23), et autorise la mise en œuvre de mesures positives afin d’atteindre cette égalité. Malheureusement, plusieurs éléments nous font penser que cette égalité formelle est bien loin d’être atteinte. Quelques exemples :
 
La parité au sein des institutions
 
Il est tout d’abord possible de regretter que la nouvelle Commission ne compte que neufs femmes dans ses rangs, ce qui est une régression par rapport à la composition de la Commission de 2004, et reste évidemment loin d’une parité réelle, qui serait d’au moins 13 femmes commissaires !

Le Parlement européen, pour sa part, ne comptait, durant le mandat 2004-2009, que 31 % de femmes pour 69 % d’hommes, chiffre qui s’élève désormais à 35 % pour la nouvelle législature. Cette répartition est malgré tout plus égalitaire qu’au niveau national, où, en France par exemple, l’Assemblée nationale ne compte que 107 femmes sur un total de 577 députés. Si le nombre de femmes élues en France au Parlement européen reste relativement stable – et élevé – avec un nombre de 32 élues sur 72 députés (soit 45, 5 %), deux pays européens ont élu pour ce nouveau mandat, plus de femmes que d’hommes !

En effet, pour la première fois, la Finlande a élu 61, 5 % d’eurodéputées, et la Suède 61 % d’élues. Les pays nordiques restent ceux qui envoient le plus de femmes dans l’hémicycle européen tandis que les pays qui placent le moins de femmes en position éligible sont le Royaume-Uni (32 %), la Belgique (32 % également), la Grèce (32 %), Chypre (33 %) et la Lituanie (33 %).

 
Des inégalités tenaces
 
L’Europe avait pourtant offert, dès la ratification du Traité de Rome en 1957, un cadre juridique permettant de lutter contre les discriminations faites aux femmes en posant le principe d’égalité de rémunération. Malgré le corpus législatif de l’UE, les femmes restent les premières victimes de la crise économique, du fait d’une proportion élevée d’entre eux elles qui travaillent en contrat précaires, ou en mi-temps, voire tiers temps, ce qui est en partir dû au rôle traditionnel de la femme vis-à-vis de l’éducation des enfants, et le manque de structures d’accueil.

Le rapport d’initiative approuvé au Parlement européen ce lundi, souligne en premier lieu que près d’une femme sur quatre dans l’UE souffre de violence physique et plus de 10% de violence sexuelle. De plus, l’assemblée a rappelé que les femmes doivent disposer du contrôle total de leurs droits sexuels et reproductifs, et propose de mettre en œuvre des mesures pour faciliter l’accès gratuit des femmes à la contraception et l’avortement. Le député belge a également appelé la commission à favoriser l’accès des postes à responsabilités pour les femmes, à l’instar de la Suède.

En effet, la situation des femmes en Europe est loin d’être la même d’un pays à l’autre de l’Europe, certains pays disposant d’un cadre législatif national permettant de lutter contre les discriminations sur la base du genre, comme l’Espagne, championne dans le domaine, ou encore la Suède, reconnue par l’ONU en 1995 comme pays « le plus égalitaire du monde », qui a remplacé les congés de maternité par des congés parentaux rémunérés. Par contre, d’autre États membres, comme la Pologne, l’Irlande, Chypre et Malte, maintiennent la criminalisation de l’avortement. Ces pays ne tolèrent en effet l’avortement qu’en cas de risque pour la vie de la mère ou encore suite à un viol. Pratiquée légalement en Pologne pendant plus de quarante ans, l’IVG a été de nouveau interdite en 1997 notamment sous l’influence de l’église catholique, au travers d’une loi très restrictive.


La clause de l’européenne la plus favorisée
 
Face à ces disparités, l’association Choisir la cause des femmes, fondée par Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi, a proposé un nouveau concept clés pour les politiques européennes de parité, la clause de l’européenne la plus favorisée. Il s’agit d’appliquer pour un certains nombre de points, dans l’ensemble de l’UE, les dispositions réglementaires de l’État membre de l’UE les plus avantageuses pour les femmes, afin de définir un socle juridique minimum pour toutes les européennes. Les thèmes fondamentaux sur lesquels portent leurs revendications sont : le choix de donner la vie (droit à l’avortement et à la contraception, par ex.), le droit de la famille (partage des tâches), la lutte contre les violences faites aux femmes, l’accès au travail dans l’UE, et le monde la politique.

Cette clause a l’avantage, quelque soit le domaine de législation, de concevoir les garanties et droits sociaux de l’Union européenne en fonction des réglementations les plus avancées et les plus protectrices existant dans chaque État membre. En effet, cette clause va à l’encontre d’une pratique aujourd’hui plus que répandue dans les processus décisionnels communautaires : elle propose de prendre ce qu’il y a de meilleur dans chaque législation, plutôt que d’établir des réglementations a minima, qui, pour obtenir un consensus, aboutissent à un nivellement par le bas, et à minimiser les réglementations dans tous les domaines. 
 






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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 20:46

16/02/2010

Grève
Les machinistes de plusieurs dépôts ferroviaires au sud de la Belgique ont lancé une grève surprise en réaction  à la collision tragique de deux trains hier près de Bruxelles, annoncent les médias belges.

Les machinistes dénoncent la détérioration des conditions de travail qui a provoqué, selon eux, la catastrophe dans laquelle un de leurs collègues a trouvé la mort.

Lundi à 07h30 GMT, deux trains sont entrés en collision frontale à la sortie de la gare de Hal (15 km au sud-ouest de Bruxelles). Selon les dernières données, l'accident a fait 18 morts et 125 blessés dont 11 grièvement.

Les travaux de sauvetage continuent. Le Parquet bruxellois a lancé une enquête. Selon les enquêteurs, un des trains a brulé un feu rouge. Certains médias signalent que le feu pouvait être défaillant et qu'en outre, un des trains n'était pas doté de système de freinage automatique.

La grève surprise risque de perturber sérieusement le trafic à l'intérieur du pays, provoquant de nombreux retards.
http://fr.rian.ru/ http://fr.rian.ru/







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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 12:54


Zeyneb D., une élève de 3ème au collège Claude Bernard de Villefranche-
sur-Saône (69400), est victime d'une exclusion de 3 jours pour avoir osé porter en classe un tee-shirt « Palestine libre ! ».

Son professeur d'histoire avait, dans un cours précédent, fait l'éloge d'Israël, reprenant à son compte toute la rhétorique justifiant la colonisation de la Palestine.

Zeyneb a eu le courage de s'opposer à cette propagande en venant le lendemain en classe avec ce tee-shirt portant ce mot d'ordre (conforme aux décisions de l'ONU note de C-le-R): « Palestine libre ! ».

Sommée de cacher son tee-shirt ou de quitter le cours, Zeyneb, face aux cris de son professeur, a préféré sortir de classe.
Le professeur s'en est alors pris aux défenseurs de la cause palestinienne, les taxant de « charlots » et de « charlatans ».
La direction du collège, prenant fait et cause pour le professeur, a décidé d'exclure pour trois jours l'élève Zeyneb...

Parce que nous n'acceptons pas qu'un enseignant face la promotion d'un état colonial et raciste, parce que nous saluons le courage de Zeyneb de s'être opposée, avec ses propres moyens, au prosélytisme de son professeur :

Nous demandons l'annulation immédiate de la sanction (prévue pour prendre effet le 2 mars) et la pleine et entière réhabilitation de Zeyneb.

Nous demandons en outre que Zeyneb et ses camarades puissent bénéficier à l'avenir d'un enseignement d'histoire de qualité, honnête, neutre et respectueux des principes de la République, qui ne fasse pas l'éloge éhontée de la colonisation.

Le message reçu porte ce commentaire ici partagé:

Si l'École de la République ne saurait encourager le prosélytisme de la part des élèves, elle peut encore moins le supporter d'un enseignant. À cet égard, la réaction de l'élève Zeyneb relève du courage et de l'exemplarité dans son refus de voir réécrire l'histoire par son professeur et de voir bafouer les droits imprescriptibles de tout un peuple. Le droit des peuples a disposer d'eux-mêmes, inscrit dans la Constitution de la République (Préambule), fait partie de l'enseignement d'éducation civique de la classe de 3ème. Le défendre est tout sauf un acte de prosélytisme.

Les initiateurs de cet appel qui milite pour les droits du peuple palestinien demandent donc l'annulation immédiate de la sanction prise contre Zeyneb D. ainsi que sa complète réhabilitation.
Ils demandent en outre que Zeyneb et ses camarades puissent bénéficier à l'avenir d'un enseignement d'histoire de qualité, honnête, neutre et respectueux des principes de la République, qui ne fasse pas l'éloge éhontée de la colonisation.


Font également partie du Collectif caladois pour le peuple palestinien un certain nombre d'enseignants, actifs ou retraités, ainsi que des organisations syndicales (FSU), qui ont tenu à faire la déclaration suivante :
« Tous, nous avons été scandalisés par le comportement et les paroles de ce « collègue » : de tels propos tendancieux, est-ce là l'enseignement ? L'humiliation et la violence traumatisante infligées à une adolescente, est-ce là la pédagogie ? Nous entendons dénoncer une faute grave : et professionnelle, et humaine – une attitude indigne d'un enseignant responsable. »

Contact du collectif: ccpp69400@yahoo.fr 


Écrivez au proviseur du collège de Zeyneb : 
claudeb69@gmail.com 
avec copie à : 
ccpp69400@yahoo.fr







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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 08:57


LIBERTÉ POUR GEORGES CIPRIANI ET JEAN-MARC ROUILLAN !
MANIFESTATION

                                      samedi 20 février, 13h30, 
           devant la prison de Fresnes, Avenue de la Liberté
(Depuis Paris : bus 187, Porte d’Orléans, station Maison d’arrêt ou RER B, direction Robinson, station Arcueil-Cachan, puis bus 187)

Dans quelques semaines, le 21 février, cela fera 23 ans que Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont incarcérés pour les actes accomplis comme militants d’Action directe.

Il y a deux ans, Jean-Marc Rouillan a pu obtenir une semi-liberté, dernière étape avant la liberté conditionnelle. Mais la justice "antiterroriste", une justice d’exception, a fabriqué de toutes pièces un prétexte pour perpétuer une peine déjà accomplie : il a suffi d’une interprétation fallacieuse de quelques mots prononcés lors d’une interview pour refermer une porte brièvement ouverte, pour mettre fin à dix mois de semi-liberté étroitement contrôlée, et  renvoyer Jean-Marc en prison à temps plein. L’an dernier, à la suite d’une détérioration de sa santé, une maladie grave, rare et évolutive était diagnostiquée. Mais depuis près d’un an, à la prison des Baumettes puis au centre de détention de Muret où il a été transféré le 27 octobre, Jean-Marc est laissé sans soins adaptés. Jean-Marc a déposé une nouvelle demande de libération qui ne sera examinée qu’après son passage - vraisemblablement en février - par le Centre national d’observation (CNO) de Fresnes. En effet, la loi Dati sur la rétention de sûreté, appliquée de manière rétroactive aux militants d’Action directe, les oblige avant toute décision de libération conditionnelle à se soumettre durant six semaines aux examens multiples d'"experts" prétendant juger de leur "dangerosité".

Depuis 23 ans, Georges Cipriani n’a pu encore bénéficier d’un seul jour en dehors de la prison. En avril 2009, un jugement lui avait accordé un régime de semi-liberté pour un an, mais, sur appel du parquet, des juges ont infirmé cette décision, déci-dant après 22 mois de procédure que le dossier de Georges pourtant accepté en première instance n’était soi-disant pas rece-vable ! Depuis la prison d’Ensisheim où il reste incarcéré, Georges Cipriani a déposé une nouvelle demande de libération conditionnelle : celle-ci serait cette fois examinée dans des délais normaux, le 5 février prochain.

Georges Cipriani comme Jean-Marc Rouillan n’en finissent pas de subir un chantage au reniement, voire au repentir. Ce sont pourtant deux notions absentes du droit français. Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan doivent être libérés. Pour cela, restons mobilisés et manifestons notre solidarité.

FAISONS DE 2010 L’ANNÉE DE LA LIBÉRATION DE GEORGES CIPRIANI ET DE JEAN-MARC ROUILLAN !

Collectif  "Ne laissons pas faire !"







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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 07:03

« Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. »

René Char, Feuillets d’Hypnos

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 13:53
Par Djamal Benmerad
le.brasier@yahoo.fr

La manipulation sioniste a réussi : du stade où l'on exigeait la liberté pour Salah Hamouri (et pourquoi seulement Salah Hamouri alors que des milliers de prisonniers croupissent dans les geôles sionistes ?), on est passé à celui où on ne demande plus que le droit à ce prisonnier recevoir de la lecture.

L'anti-sionisme inclut la vigilance.
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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 11:51
3 ans de prison requis contre des Guardias Civiles tortionnaires? très bien...
Pour un jeune Basque qui flambe un guichet automatique de banque, c'est au bas mot de 7 à 11 ans de prison... ou 40 ans, suivant l'état de l'ulcère du juge de la Audiencia NaZional de Madrid.
Voilà... voilà...
 
 

La date du 13 février est marquée au fer rouge dans la lutte contre la torture au Pays Basque. Samedi, cela fera 29 ans que le militant basque Joseba Arregi a succombé à de graves blessures suites à de mauvais traitement infligés durant près de neuf jours alors qu'il se trouvait dans un commissariat sous le régime de la mise au secret. Une manière de montrer que presque trente ans après, l'utilisation de la torture persiste.

Et l'actualité ces derniers jours en fait encore état. Interpellés le 26 janvier dernier, Ibon Iparragirre, Asier Badiola, Xeber Uribe, Jabi Esnaola, Jon Zubizarreta puis quelques jours plus tard Urtza Alkorta Zunbeltz Bedialauneta, Olaitz Lema et Igor Martin, tous ont déclaré avoir été menacés, battus et avoir subi des pressions de l'Ertzaintza. Trois d'entre eux ont fait l'objet d'hospitalisation. A. Badiola a, en plus, déclaré avoir été drogué par des agents. C'est le cas également de Pello Olano, interpellé et incarcéré le 12 janvier dernier, qui a dénoncé avoir été «sauvagement» torturé alors qu'il se trouvait sous le régime de la mise au secret et entre les mains de la Guardia civil.

Selon le Mouvement pour l'amnistie, en 2009 au Pays Basque, 45 personnes ont déclaré avoir subi de mauvais traitements d'agents de la Ertzaintza, de la Guardia civil mais surtout de la police nationale espagnole (40 cas au total), ce qui porte à 7 000 les citoyens basques victimes de tortures infligés par des forces de police ces quarante dernières années.

Dans la majeure partie des cas, les personnes arrêtées ont été soumises à «un interrogatoire illégal continu, sans la présence d'avocat», ils ont «reçu des coups et des menaces», ils ont été contraints à rester «dans des positions inconfortables» conduisant à un épuisement physique et ont «été sous pression et en particulier par une torture psychologique en menaçant leurs familles, les jeunes enfants et les compagnons». Cependant, ces derniers temps, une technique de torture consistant à intoxiquer, droguer les militants basques est réapparue, comme dans le cas d'Asier Badiola.

«Ils ont l'intention de continuer à utiliser la torture» ont déclaré des membres du Mouvement pour l'amnistie, après avoir constaté que «tous les gouvernements ont eu recours à la torture dans sa folie répressive contre Euskal Herria». «Le gouvernement espagnol utilise la torture comme un instrument politique pour mettre fin à la lutte pour l'indépendance, l'information politique, l'auto-incriminant des déclarations de détenus et dans le but de répandre la peur parmi le peuple basque», ont-ils insisté. En 2009, dans un rapport, l'Organisation des Nations Unies avait demandé à l'Etat espagnol de supprimer le régime de la mise au secret, période durant laquelle les mauvais traitements sont infligés. Amnesty International s'est, quant à elle, inquiétée que «ces allégations ne donnaient pas lieu de manière systématique à des enquêtes indépendantes et exhaustives, menées dans les meilleurs délais».

Enfin, dans le cadre de la journée de samedi, plusieurs mobilisations sont prévues. A Iruñea, une conférence-débat est organisée en présence de représentants de Torturaren aurkako Taldea, Amnesty International et le Comité pour la prévention de la torture, avec Martxelo Otamendi, qui avait dénoncé des mauvais traitements suite à son arrestation dans l'affaire du quotidien basque Egunkaria, et des représentants de secteurs tels qu'avocats, médecins, psychiatres.

Quatre gardes civils inculpés

Peu de dénonciations de tortures font l'objet de procès et la majorité des condamnés sont souvent graciés. Mais dans le cas d'Igor Portu et Mattin Sarasola, le procureur de Gipuzkoa a, ces derniers jours, décidé de poursuivre quatre des quinze gardes civils accusés de tortures par les deux militants. I. Portu et M. Sarasola avait tous deux été arrêtés le 6 janvier 2008 à Arrasate puis transférés non pas vers une unité de la guardia civil mais sur un terrain vague dans une zone montagneuse et à proximité d'une rivière selon les témoignages. Dans son rapport, la Procureur mentionne que I. Portu aurait été victime de coups, conduisant à une hospitalisation où il a passé trois jours à l'unité de soins intensifs suite à de graves blessures. M. Sarasola avait, lui aussi, dénoncé des traitements similaires.

Le magistrat donostiar a requis trois ans de prison pour deux des gardes, deux ans pour les deux autres, ainsi que des indemnisations. Il a donc décidé de démonter la version officielle du ministre de l'Intérieur espagnol, Alfredo Pérez Rubalcaba, qui avait nié l'existence de tortures.

 

 

 

 

 

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