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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 18:45

Types d’armes

 

       Bombes artisanales, pour les facilités de fabrication et les coûts dérisoires qu’implique cette fabrication.

De l’éther mélangé à un combustible (tel que le charbon) suffira.

Ces bombes devront être de faible intensité et seront destinées à provoquer uniquement des pertes matérielles chez l’ennemi.

 

Cocktails Molotov à n'utiliser que comme moyen de défense.

Grenades fumigènes pour faciliter le repli, mais à utiliser seulement au cas où les services de sécurité arrivent sur le lieu de l’action avant que l’équipe subversive n’ait été évacuée.

Se munir de billes en verre à jeter sous les chevaux de la police montée.

 

Les méthodes d’action du révolutionnaire

 

Pour atteindre les objectifs ci-dessus, le révolutionnaire doit recourir à des modes d’action les lus diversifiés possibles, mais non pas arbitrairement choisis.
Certaines de ces actions sont simples, d’autres plus complexes. Aussi le révolutionnaire devra-t-il, pour des raisons psychologiques, suivre cette échelle, allant du simple au compliqué. Avant d’entreprendre l’action, il doit considérer les moyens et les camarades dont il dispose pour l‘accomplir. Il ne s’assurera que de la collaboration de camarades techniquement préparés. Ces précautions une fois prises, on pourra envisager les modes d’action suivants :
L’occupation physique d’un lieu ;

 

La grève ou toute autre forme d’interruption de travail. La grève intéresse avant tout ceux qui étudient ou qui travaillent. Comme elles constituent, pour les exploités, un moyen de pression très redouté, l’ennemi cherchera à l’empêcher ou à la briser. Dans l’organisation des grèves, les révolutionnaires doivent donc  procéder sans laisser le moindre indice pouvant mener à l’identification des responsables. Ils prépareront ces grèves par petits groupes et dans le plus grand secret. Les interruptions de travail ou d’études, pour brèves qu’elles soient, n’en inquiètent as moins l’ennemi.

 

La propagande;

 

La guerre psychologique.

La propagande

Les médias, par le simple fait de divulguer ce que font les “ terroristes ”, constituent pour  nous nous d’importants instruments  de propagande. Il faut rendre soin d’informer ces médias quelques minutes avant l’exécution de l’action afin qu’ils aient l’information

« à chaud ».

      

       Il faut s’assurer également qu’un tract explicatif sera diffusé au lendemain de chaque opération. Le tract, d’une haute tenue esthétique, bien sûr,  peut-être déposé tôt le matin dans les bouches de métro, les stations de tram, d’autobus, et dans les toilettes des cafés.

Leur existence ne dispense pas les révolutionnaires d’organiser leur propre presse clandestine. Car il faut publier et répandre des journaux clandestins, des manifestes et des tracts dénonçant les méfaits du Pouvoir. L’existence de cette presse sert, par ailleurs, à nous rallier de nombreux citoyens qu’on appellera ici “ les révoltés silencieux ”. On peut fabriquer des mini catapultes rudimentaires, avec quelques morceaux de bois et un élastique épais, destinées au lancement de ces tracts et manifestes. On cherchera encore à faire passer sur les antennes de stations de radio des messages révolutionnaires enregistrés sur bandes. On enverra aussi des lettres visant à expliquer le sens de notre lutte à certaines personnalités qui chercheront à les divulguer publiquement pour, évidemment, impressionner la population et glaner quelques électeurs de plus.

 

Comme on ne ralliera jamais l’ensemble des citoyens, il faut populariser le slogan suivant : «  Que celui qui ne veut rien faire pour la révolution ne fasse rien contre elle ».

 

La guerre psychologique

 

La guerre des nerfs ou guerre psychologique est une technique de lutte basée sur l’utilisation de toute sorte de médias dont ce que les esprits stupides appellent le “ téléphone arabe ”. Son but est de démoraliser le gouvernement On y arrive en répandant de fausses informations, contradictoires, le doute et l’incertitude parmi les agents du régime.

Dans la guerre psychologique, le gouvernement se trouve en position de faiblesse, aussi censurera-t-il les moyens de communications. Cette censure se retournera contre lui car il se rend encore plus impopulaire. Il lui faut, par ailleurs, exercer une surveillance sans relâche, ce qui mobilise beaucoup d‘énergie. Les moyens de la guerre des nerfs sont les suivants :

Le téléphone et l’envoi de lettres. Par ces moyens, on “ informera ”’ la police sur une prétendue localisation de bombes à retardement, sur des faux «  projets » d’enlèvement et d’assassinat de certaines personnalités faisant partie du harem du pouvoir, ce qui obligera les forces de répression à se mobiliser pour rien. Pratiquer l’intox en livrant aux police et gendarmerie des faux plans d’attaque, en répandant des rumeurs sans fondement, en exploitant systématiquement la corruption, les erreurs et les méfaits des agents du pouvoir, les forçant ainsi à se justifier et à tenter de démentir les bruits répandus, en informant les ambassades étrangères, l’Onu, les commissions internationales de juristes et de droits de l’Homme, les associations et ONG chargées de défendre la liberté de la presse.

L’intervention de ces associations sera, à coup sûr, inefficace, mais elle n’en sera pas moins médiatisée, la publicité étant leur péché mignon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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